Et même si l’on doute toujours de la solidité de cette nouvelle majorité à l’Assemblée nationale, la gauche a déclaré qu’elle s’y opposerait. La présidente des socialistes, Kornélia Ninova a précisé que son parti ne soutiendra pas un nouveau gouvernement de GERB et du Bloc réformateur, qui serait une catastrophe pour la Bulgarie. Inverser les rôles et proposer la même formule de gouvernance au pays est inadmissible pour les socialistes.

Quant au Bloc réformateur, sa décision d’accepter le mandat le prive du soutien d’un de ses anciens membres coalisés, le parti « Démocrates pour une Bulgarie forte » qui a renié et exclu de ses rangs le ministre de la Santé, Pétar Moskov, préférant adhérer au projet de l’ex-ministre de la Justice, Hristo Ivanov, ciblé sur la lutte contre la corruption.

Pour résumer, nous pouvons dire qu’à la veille des fêtes de fin d’année, la Bulgarie pourrait se doter d’un nouveau gouvernement, même si le conditionnel reste de vigueur, avec tout son lot d’inconnues et de conjectures qu’il véhicule. Pour ce qui est du dénouement de cet imbroglio, c’est peut-être une question d’heures … ou de jours. Rien n'est moins sûr que l'incertain…

Version française : Sonia Vasséva