Les 12 et 13 octobre s’est tenue à Sofia la 14ème Assemblée juridique de l’Union européenne de radio-télévision (UER). La Radio nationale a été l'hôte du forum auquel ont pris part plus de 80 délégués de 40 organisations de médias représentant 27 pays. Les débats ont principalement porté sur la gestion des médias dans le monde du numérique.
Dans son allocution d’ouverture, le directeur général de la BNR, Alexandre Vélev a souligné que la digitalisation de la radio constituait un sérieux défi mais permettait en même temps de mieux servir l’auditoire. Milen Mitev, conseiller juridique et membre du comité juridique de l’UER, faisait partie des intervenants.
Quel rôle jouent les médias dans le monde pluraliste du numérique ? Richard Burnley qui dirige le département juridique de l’UER souligne le rôle important des médias publics, ainsi qu’évoque l’importance de leur régulation adéquate.
De nombreuses études montrent que là où les médias sont forts et fondés sur des standards élevés, ils se transforment en étalon pour le marché médiatique. Les médias commerciaux se doivent de suivre leur exemple. C’est exactement leur rôle démocratique qui donne du sens à leur existence. Je pense qu’il est impératif que leur régulation s’effectue intelligemment. Elle doit être souple et leur permettre de s’adapter dans un monde moderne qui est celui de la compétitivité globale. Raison pour laquelle les régulateurs doivent comprendre que les opérateurs publics sont obligés de faire face à des joueurs d’envergure dont les ressources financières sont illimitées. Si en fin de compte nous voulons que les médias publics européens survivent, c’est leur régulation qui en est déterminante et elle se doit d’être optimale.
Le responsable de l’UER en charge des questions du droit de communication et de médias, Michael Wagner, dévoile certaines valeurs clés des médias modernes et les défis auxquels ceux-ci doivent faire face.
Des craintes existent selon lesquelles la liberté d’expression et l’indépendance des médias seraient menacées dans beaucoup de parties de l’Europe. Dans de nombreux pays, un lobbying est observé de la part des médias privés visant à ce que soient limités l’envergure et le financement des médias publics dans le but de libérer de l’espace au profit des médias commerciaux. Il convient de souligner cependant que la crise financière que traversent les médias privés ne découle guère des médias publics mais est provoquée par des changements intervenant dans la façon dont on consomme l’information : les gens s’orientent de plus en plus vers le réseau, ce qui signifie qu’y est aussi réorienté le flux des grands budgets publicitaires au détriment de la radio et de la télévision. Nous sommes également témoins de rapports dangereux entre politiques et médias privés dans des cas où certaines affaires sont étroitement liées à des forces politiques. Il existe aussi des tentatives d’exercer une influence politique sur les médias publics par le biais de pression financière, nominations politiques ou bien des menaces directes adressées à des journalistes.
Les experts en la matière sont de ce fait unanimes pour constater que le moyen de financement des médias publics est d’une importance déterminante pour leur indépendance et la qualité des émissions.
Il n’y a pas moyen que les médias publics soient indépendants s’ils ne bénéficient pas de financements adéquats, affirme Michael Wagner. Il faut qu’il y ait de la prévisibilité pour des années à l’avance, et ceci, surtout quand le principal financement vient de l’Etat. Il existe heureusement des initiatives du Conseil de l’Europe qui attirent l’attention vers la nécessité d’appliquer un système pluriannuel de financement.
Dans un premier temps, Richard Burnley voit la nécessité d’une prorogation du mandat du directeur général du média de 3 à 5-6 ans, afin que la direction puisse déployer son programme. Dans le même temps, il évoque les avantages des financements effectués par le biais des taxes de brevet.
Nous avons toujours soutenu les taxes de brevet en tant que forme convenable de financement qui assure l’indépendance. Les clients d’autre part sont au clair de ce qu’ils payent et savent pouvoir ainsi contribuer au développement des médias publics. Le paiement des taxes s’effectuera très probablement désormais par ménage et non pas en fonction du nombre des postes de radio et de télévision, comme c’est le cas en Allemagne et en Finlande.
Version française : Nina Kounova
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