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Plusieurs cultures se donnent rendez-vous dans un concert symphonique !

Photo: Ani Petrova



Le Grand orchestre symphonique de la Radio nationale bulgare réunit ce soir, Salle « Bulgaria », les mélomanes qui pourront apprécier les œuvres magistrales de plusieurs cultures. Sous la baguette de Mark Kadin, le spectacle s’ouvrira avec la Suite « Danses thraces » du compositeur bulgare Pétko Staynov, l’œuvre maîtresse du classique bulgare, composée en 1925, à sa sortie du Conservatoire de Dresde. Les « Danses thraces » se déclinent en 4 actes, chacun étant consacré à une danse traditionnelle bulgare, le khoro ou la ratchénitsa…

Après Pétko Staynov, l’Orchestre symphonique de la Radio rendra hommage au compositeur hongrois Zoltan Kodály avec ses „Danses de Galanta”. 2017 est l’année du 50e anniversaire de la disparition du compositeur qui a créé cette oeuvre en 1933, à l’occasion du 80e anniversaire de la  „Budapest Philharmonic Society”. Zoltan Kodály est connu pour son attachement à la musique traditionnelle dont il est un vrai explorateur. Son enfance se passe dans la région slovaque Galanta, où il écoute des orchestres tziganes. Par la suite, il découvre les danses traditionnelles hongroises dans des recueils publiés en 1800 à Vienne. Dans ses „Danses de Galanta”, il reprend des thèmes et des mélodies tziganes de la région.

L’Orchestre symphonique de la Radio interprètera aussi les „Danses slaves” d’Antonin Dvorak, représentant illustre de l’école tchèque.

Le public pourra aussi écouter pour la première fois le « Concerto pour kaval, clarinette et orchestre » de Théodossi Spassov, qui sera accompagné  par Ilian Iliev. Ayant fait des études au Conservatoire, dans la classe de Pétko Radev, puis à la « Juilliard School », le clarinettiste est le fondateur et directeur artistique du célèbre orchestre de Konouchen. Son partenariat avec Théodossi Spassov commence en 2000, avec la sortie de l’Album « A table », ou le kaval /Spassov/ et la clarinette /Iliev/ engagent un vrai dialogue musical. C’est une musique faite pour être écoutée et pour susciter des émotions joyeuses, précise Théodissi Spassov. -  Bien sûr, je m’inspire fortement de la musique traditionnelle de mon pays qui me ramène à l’enfance. Et je pense que ces rythmes doivent être sauvegardés et constituer une partie indissociable de la musique, composée sous le ciel de Bulgarie, la terre de mes aïeux…




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