Le premier ministre Boyko Borissov n’a pas assisté aux débats dans le parlement sur la motion de censure contre son gouvernement pour son échec dans la lutte contre la corruption. Le gouvernement a été toutefois représenté par les trois vice-premiers ministres Tomislav Donchev, Krassimir Karakachanov et Valeri Siméonov, tout comme quelques ministres. La motion de censure est déposée par le Parti socialiste. « La corruption est une conséquence de la gouvernance absurde, du model dévastateur qui n’offre pas une vision et une stratégie de gouvernance claires, a déclaré lors des débats  Jeihan Ibryamov du Mouvement des droits et libertés. Les représentants du parti GERB au pouvoir ont donné leur soutien à la politique du gouvernement. Le président de « Volia » Vesselin Mareshki a déclaré qu’une motion de censure a pour objectif de renverser le gouvernement mais qu’aujourd’hui cela est une pure perte de temps. Le vote de défiance aura lieu probablement jeudi, a annoncé le site « Dnevnik ». La motion de censure est soutenue par le Parti socialiste et par le Mouvement des droits et libertés ce qui signifie qu’elle n’ pas de chance d’être votée car ces deux partis ont 105 députés. Or pour renverser le gouvernement il est nécessaire d’obtenir 121 voix « pour ».