J’ai assisté à pas mal de concerts et autres galas qui réunissent sur scène des chanteurs lyriques de renommée mondiale, mais qu’on retient surtout par leur clinquant et le strass des paillettes, plutôt que de privilégier la grande musique…Ce genre de concerts n'est pas ma tasse de thé. En revanche, j’ai assisté à Zagreb à un concert dont je garderai longtemps le souvenir, pour la classe d’interprétation de la soprano bulgare Krassimira Stoyanova. Une femme qui ne fait presque rien pour entretenir son aura de diva de l’opéra, en brillant par un style vestimentaire particulier ou un comportement de star inaccessible.
Et justement si elle est vouée corps et âme à l’art lyrique, elle ne cherche aucun rayonnement superficiel, propre à certaines stars de la grande scène. Et à Zagreb, elle a choisi un répertoire qui présentait dans sa première partie deux perles de l’opéra slave - Tatiana de "la Scène avec la lettre " d’Eugène Onéguine de Tchaïkovski, et le « Chant du mois » de la « Roussalka » /La petite sirène/ de Dvorak. Pendant l’intermède musical, l’Orchestre symphonique de la Radio et TV croate a interprété la « Marche égyptienne » de Johan Strauss-fils, sous la direction de Tonchi Bilic. Le fameux air Ritorna vincitor, qui a été interprété à la fin de la première partie du récital a encore plus corsé les attentes du public. Le concert s’est achevé sur une brillante interprétation de Io son l'umile ancella, l’air d’Adrienne Lecouvreur du premier acte de l’opéra éponyme de Francesco Cilea, qui traduit avec un maximum de précision le credo de Krassimira Stoyanova, qui se considère comme un serviteur fidèle de l’art. Le public a aussi été conquis par son interprétation d’un autre air bien connu, Ebben? Ne andro lontana de l'opéra „La Wally“ d'Alfrédo Catalani.
Seule une grande artiste de la classe de Krassimira Stoyanova est en mesure d’envoûter une salle et de transporter le public dans l’univers tragique du personnage principal du spectacle qu’elle incarne. Maîtrisant parfaitement sa voix, la diva a reproduit dans les moindres détails le dramatisme de l’histoire, chaque tonalité étant épreinte de sens, coloris et émotion.
Nous tous qui avons assisté à la première scénique de Krassimira Stoyanova en Croatie, nous avons été extrêmement heureux d'apprendre qu'on n'attendra pas longtemps avant d'avoir de ses nouvelles. En effet, elle chantera à la salle „Vatroslav Lisinski“ à Zagreb dans le "Requiem" de Verdi en décembre prochain…
Photo: archives personnelles
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