Podcast en français
Taille du texte
Radio nationale bulgare © 2024 Tous droits réservés

Giuliano Dollo: „La Bulgarie est un beau pays et avec mes courts- métrages j’aimerais être l’ambassadeur de cette beauté …“

La bio de Giuliano Eduardo Dollo, artiste à la double casquette de photographe et cameraman gagne à être connue. Son nom d’artiste еst Júlio Dōjō. Il est né en 1992 en Allemagne, le pays de son père, qui est agent immobilier. Sa maman est Bulgare, artiste peintre de profession. Il parle couramment les langues de ses parents, mais aussi l’anglais et l’espagnol. Une petite précision, le bulgare, il le parle mieux qu’il ne l’écrit, normal. Chaque année, il passait ses vacances d’été en Bulgarie, à Dobritch dans la famille de sa maman, plus précisément au village de Podslon – chez papi et mamie. C’est de cette époque que date sa passion de la photographie et les courts -métrages. Au début il emprunte la caméra de papa avant de s’en procurer  une, bien à lui. Il a un diplôme d’ingénieur, mais il y a quelques années il décide de faire le grand saut et de s’adonner pleinement à son amour du cinéma. En avril dernier, au festival Master of Art, Giulio a remporté un prix pour son court-métrage „The wise way“ – un vidéo voyage d’une durée de 5 minutes à travers la Bulgarie.

« J’ai dédié le film à ma grand-mère Maria Dimova qui s’en est allée il y a deux ans. Elle était une des personnes qui m’ont servi d’exemple et m’ont aidé à me construire et cette perte m’a énormément bouleversé. Grand-mère ne cessait de me répéter : “Fais gaffe!“ Au sens de :“Fais preuve de sagesse dans tes actes et tes décisions“. Elle m’encourageait à croire en moi, que tout allait se passer le mieux du monde grâce à cette foi. En dehors de mes doubles origines, ma famille est aussi liée à l’Espagne, nous y avons vécu un long moment, à Costa Blanca dans l’est du pays. Cela a fait de moi une personne qui s’est frottée à plusieurs cultures. Je voulais montrer dans ce court métrage cette mixité culturelle que je porte en moi. L’idée a jailli de mon coeur. J’ai plein d’excellents contacts dans les milieux de la musique, on a beaucoup parlé de la musique avec ces artistes, on voulait qu’elle complète et mette en valeur mon idée. J’avais fait dans les années des centaines de petits documentaires. Pour „The wise way“ il m’a fallu huit semaines pour sillonner le pays – j’ai fait le littoral de la mer Noire jusqu’à la frontière avec la Roumanie, le cap Kaliakra, Varna et je suis descendu jusqu’au village de Rézovo.


Le travail sur le film a pris quelques semaines à Giulio à raison de 14 heures par jour. Certains éléments lui ont demandé des heures de travail alors que sur l’écran ils passaient en moins d’une seconde parfois. C’est un documentaire sur la nature et la culture de la Bulgarie. Il est dédié non seulement à ma grand-mère, mais aussi à moi-même  - j’ai voulu en faire une source d’inspiration fiable, pour me le faire passer quand je me sens démotivé ou indécis – poursuit le jeune homme. Le festival de Sofia est le premier concours auquel il se présente, mais il envisage de montrer son film dans des écoles de cinéma. Il est décidé de poursuivre sa collaboration avec des agences de voyage bulgares et des médias. A la question comment il finirait la phrase „la Bulgarie est un beau pays…“, il répond :…“ et j’aimerais avec mes courts-métrages la faire connaître au monde entier à des personnes de tous les âges, j’aimerais devenir l’ambassadeur de cette beauté avec l’appui de mes amis et de ceux qui partagent mes idées.

Version française :Roumiana Markova

Photos: archives personnelles


Последвайте ни и в Google News Showcase, за да научите най-важното от деня!

Tous les articles

"Conte vert de la pierre" au Musée "La Terre et les Hommes" à Sofia...

Des collectionneurs de Bulgarie et de l'étranger, mais aussi des peintres paysagistes ayant un faible pour le monde minéral se donnent rendez-vous au Musée national "La Terre et les Hommes" à Sofia à l'occasion d'une exposition de minéraux, pierres..

Publié le 14/04/24 à 13:00

Les 350 ans de traditions du tapis bulgare revivent à Paris...

Du 18 avril au 14 juin, pour la première fois, après plus d’un siècle, 22 tapis authentiques bulgares du XIXe et XXe siècle seront présentés en France à la Galerie de l’Institut culturel bulgare à Paris. L’exposition " Des histoires en..

Publié le 11/04/24 à 10:08

"Perdus sous l’eau" relate l’histoire des villages engloutis de Bulgarie

Les histoires oubliées des villages submergés en Bulgarie à cause de la construction accélérée de barrages dans la période 1950-1986 seront au cœur d’une exposition intitulée "Perdus sous l’eau" qui sera inaugurée ce 9 avril dans l’espace culturel..

Publié le 09/04/24 à 08:45