L’ethnomusicologue Eléna Stoïne fête son 95ème anniversaire

Publié le 28/04/10 à 08:56

L’ethnomusicologue Eléna Stoïne fête son 95ème anniversaire

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Dans le milieu académique bulgare, le nom d’Eléna Stoïne est synonyme de dévouement envers la musique folklorique, à laquelle elle a consacrée toute sa vie professionnelle. Récemment, Eléna Stoïne a fêté son 95ème anniversaire. Elle s’est entourée de ses proches et de ses anciens collègues de l’Institut de l’histoire de l’Art auprès de l’Académie bulgare des Sciences. Aujourd’hui, nous allons vous raconter à quel point Eléna a contribué à la sauvegarde et à l’étude de la musique folklorique bulgare.
« Honnête, ouvert, un homme qui ne fait aucun compromis ». C’est en ces termes qu’Eléna Stoïne décrit le célèbre académicien Nikolaï Kauffman. Eléna Stoïne a travaillé avec lui à l’Académie nationale des Sciences ; elle est la fille de Vassil Stoïne, éthnomusicologue, qui a collecté et enregistré des milliers de chansons folkloriques, ainsi que des mélodies. C’est à lui que nous devons les premiers recueils sur la musique folklorique bulgare de presque toutes les régions du pays. C’est lui qui organise et effectue les premières expéditions de jeunes savants qu’il forme. Parmi eux, on retrouve sa fille - Eléna Stoïne.
La chanteuse Eléna Stoïne est née en 1915 dans la ville de Samokov. A l’époque, son père est professeur de musique dans cette belle ville, située au pied de la montagne de Rila. Plus tard, la famille se dirige vers la capitale. Après avoir terminé ses études au Conservatoire de musique, Eléna Stoïne emboîte le pas de son père. Les premières chansons qu’elle a rassemblées datent de 1946. Ses partitions déchiffrées et les paroles des chansons sont sauvegardées dans les Archives folkloriques de l’Institut de l’Histoire de l’art.
Magda Poushkarova que nous venons d’écouter, ainsi que Boris Machalov et Mita Stoïcheva ne sont qu’une petite partie des interprètes de musique folklorique sur lesquels Eléna Stoïne a publié des articles et des études. Son livre sur les dialectes musico folkloriques est une contribution très importante, étant donné que c’est est aussi le premier livre écrit dans ce domaine et un repère pour les jeunes spécialistes.
Quels souvenirs a-t-elle gardé, quelle est la vie qu’elle mène aujourd’hui, écoutons la réponse de cette grande dame :
« Je me souviens de mon travail dans mon bureau ou sur le terrain, mes rencontres avec les centaines d’interprètes du folklore bulgare. Je me souviens des premières chansons folkloriques que j’ai répertoriées. J’ai reçu pour mon anniversaire beaucoup de félicitations, de fleurs et beaucoup d’amis m’ont rendu visite. »

Version française : Iglika Stankova

По публикацията работи: Albéna Bézovska

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