Mario Hossen : « le Paganini bulgare »

Publié le 03/05/10 à 12:03

Mario Hossen : « le Paganini bulgare »

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Aujourd’hui, nous allons vous présenter le violoniste Mario Hossen. Né à Plovdiv, la musique a toujours fait partie intégrante de sa vie, sa mère étant chanteuse d’opéra et son frère pianiste. Son destin est tout tracé, lorsque sa grande-mère qui est professeur de musique lui offre un violon. A sept ans, Mario Hossen joue dans l’orchestre philharmonique de Plovdiv. A l’âge de 17 ans, il poursuit ses études au Musikverein de

Vienne auprès du professeur Michael Frischenshlager. Il obtient son diplôme et le ministère de la culture d’Autriche lui décerne le prix du mérite artistique. Durant sa carrière musicale, il travaille avec des pédagogues et des solistes de renom comme Ruggiero Ricci et Gerard Poulet à Paris, Ifra Nieman à Londres. Ce sont ses interprétations des six concerts et les 24 capricci de Paganini, ainsi que les sonates pour violon de Beethoven qui lui apportent la célébrité. Il se produit dans les salles les plus prestigieuses d’Europe, de l’Asie et de l’Amérique, comme Carnegie Hall, Konzerthaus, Brucknerhaus et autres. Son violon G.B Guadagnini de 1749 lui est offert par la banque nationale d’Autriche. Un véritable virtuose, dont la technique épatante et la sensibilité romantique lui valent l’acclamation des critiques : « La réincarnation de Paganini… Mario Hossen a maîtrisé une technique impeccable de violon et en tire de beaux sons mélodieux. Le public est émerveillé par les « capricci »… » .

« Etre considéré comme la réincarnation de Paganini est une grande responsabilité, un vrai défi et surtout une obligation, car Paganini a révolutionné l’art du violon, raconte Mario Hossen. Les interprètes qui jouent du Paganini ne sont pas nombreux au début du XXIème siècle et j’estime que je suis un des rares violonistes qui interprètent la majorité de son œuvre. J’éprouve une grande satisfaction en jouant, car je comprends cette musique de virtuose. »

Mario Hossen consacre ses loisirs à des randonnées et des rencontres avec des amis à Vienne, mais dès qu’il le peut, il se revient dans sa ville natale de Plovdiv. Il trouve qu’il y a un lien direct entre la richesse du folklore bulgare et les Thraces : « La diversité du folklore bulgare est un mystères, qui prend ses sources dans la civilisation thrace. »

Version française : Iglika Stankova

По публикацията работи: Valia Bojilova

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