La diversité de ma vie, vue par l’œil de la caméra

Publié le 21/04/11 à 11:40

Les participants au projet.

Photo: Архив

Les photos que nous avons tellement l’habitude de voir au quotidien, sans vraiment les remarquer ne sont pas seulement une image éphémère du monde qui nous entoure, ce sont aussi de véritables reflets de nos sentiments et de nos émotions. L’art de la photographie, peut-il amener des élèves de différents âges, issus de milieux socio-culturels différents, à dépasser ce qui les sépare, pour travailler ensemble ? C’est du moins l’idée du projet « La diversité de ma vie » soutenu par la fondation « Robert Bosch » et initié par Sevdana Dotchéva, intéressée de longue date par les questions de l’intégration des minorités dans la société. Un premier pas dans ce sens a été fait, en organisant un atelier de photographie dans le lycée Kliment Timiriazev à Sofia :

« Le but du projet « La diversité de ma vie », c’est surtout de réunir une dizaine d’élèves – d’origine bulgare et rom – qui pourront, en travaillant main dans la main, faire connaissance les uns avec les autres et s’initier à la photographie. La photo est, à nos yeux, un moyen d’expression qui va au-delà des clivages et des divergences – c’est un art, dont le langage est compréhensible pour chacun et qui, de sa manière, contribue à rétablir la confiance entre les gens. »

Les coupures de journaux, échangés par les jeunes, sont une autre facette de cette initiative artistique – en présentant chacun, tour à tour, un point d’actualité, les élèves apprennent d’avantage sur les habitudes et les penchants de leurs camarades. Boyana Hristova – qui aime le hip-hop et participe au projet, trouve une vocation dans la photo qui met en scène des personnes en mouvement, car le mouvement, dit-elle, est aussi un moyen d’expression à part entière. Le photographe professionnel Boyan Hristov, qui épaule tous ces jeunes dans leur apprentissage, raconte :

« Au départ, ils avaient tendance à se prendre en photo eux-mêmes, mais petit à petit, avec un peu d’aide de ma part, ils se sont mis à regarder autour d’eux et à photographier ce qui leur semblait intéressant. Ils ont appris à se concentrer sur l’essentiel, ce qui représente un intérêt pour l’artiste. »

Version française : Tsvetan Nikolov

По публикацията работи: Anna Kapitanova

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