L’exposition "Art code Cappadoce" – pont merveilleux entre les cultures

Publié le 02/12/11 à 12:49

Photo: archives personnelles Vénéra Konstantinova

Au mois de novembre, les salles du Musée national d’Archéologie à Sofia ont abrité l’exposition « Art code Cappadoce ». Elle était composée de 70 œuvres d’art de genres différents : peinture, dessin, céramique et une installation. Les 33 artistes bulgares se sont inspirés de la beauté austère de l’ancienne Cappadoce, actuellement en Turquie. La région est célèbre par ses paysages extraordinaires et surtout par ses cités et monastères rupestres où ont survécu des fresques, datant de l’époque paléochrétienne.

L’exposition a été présentée pour la première fois dans le salon de l’Union des artistes bulgares au mois de juin, mais par suite de l’intérêt témoigné par le public et à la demande de l’Ambassade de la Turquie à Sofia, elle a été montrée à nouveau en novembre, lors des Journées de la culture turque, explique pour Radio Bulgarie Internationale Vénéra Konstantinova, responsable du département des arts monumentaux de l’Union des artistes bulgares. Aksinia Djourova, professeur en histoire de l’art voit dans cette exposition une espèce de pont reliant des époques et des cultures séparées par le temps et l’espace :

« Les merveilles de la Cappadoce ont éveillé l’enthousiasme des artistes, puisque la nature y semble irréelle et plusieurs civilisations y ont laissé leur empreinte. Cette énergie créatrice a suggéré l’éclectisme séduisant que nous observons dans ce salon. On décèle dans les œuvres des éléments des cultures de Syrie, de Perse, de Byzance, de l’Empire ottoman qui nous rappellent la symbiose artistique qui s’est produite dans nos espaces balkaniques. »

L’ambassadeur de Turquie à Sofia Ismail Aramaz juge que des événements artistiques tels l’exposition « Art code Cappadoce » sont très utiles pour renforcer l’amitié entre les peuples de la Bulgarie et de la Turquie.
En réalité, les nations balkaniques se connaissent très bien, pense Son Excellence Ismail Aramaz. Nos mœurs et nos traditions sont extrêmement proches, témoignant de notre passé commun. Et le 21e siècle nous offre ses communications pour soutenir le dialogue et approfondir la connaissance de nos voisins. L’exposition fournit une nouvelle preuve de notre patrimoine partagé et me donne l’occasion d’exprimer mon amitié envers le peuple bulgare ».

Version française : Bojidar Kirilov

По публикацията работи: Tatiana Obréténova

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