Loin au Sud, près de la frontière avec la Grèce aux pieds des Rhodopes orientales se niche un petit village de rêve. Là bas le temps semble s’être arrêté, les vieilles maisons en pierre sont plongées dans un profond sommeil. Il est rare de croiser un passant égaré dans les ruelles étroites de Dolno Loukovo. Les gens locaux sont très amicaux et ils se réjouissent vraiment de l’arrivée de tout ôte ayant décidé de visiter leur localité. Bien qu’ils vivent pauvrement, c’est à cœur ouvert qu’ils lui proposeront de savoureux plats maison préparés avec des produits qu’ils cultivent eux-mêmes. Dolno Loukovo possède une riche histoire. C’est la grand-mère Stéphana qui en est la gardienne, elle qui était autrefois une institutrice en langue et littérature bulgare. C’est avec joie qu’elle nous confie les histoires du passé. Ses récits commencent au temps ou le village s’étendait encore sur la rive gauche du cours de la rivière Biala et comptait 70 maisons. En la lointaine année 1693 il a été ravagé par une épidémie de peste venant de Salonique. Les habitants qui y ont survécu, afin de se préserver sont passés de l’autre coté de la rivière et c’est là qu’ils ont fondé un nouveau village en deux hameaux. De la vielle localité jusqu’aujourd’hui il ne reste qu’une chapelle du monastère Saint Georges. De nos jours Dolno Loukovo ressemble à une réserve architecturale. Ses vielles maisons de pierre recouvertes de dalles au lieu de tuiles ont conservées leur aspect authentique. C’est une véritable fierté pour les habitants locaux qu’est l’une les plus vieilles églises de la région « Saint Constantin et Hélène », construite entièrement par des donations. Son histoire est racontée par la grand-mère Stefana:
« En 1806 les villageois décident de construire cette église. La place n’est pas choisie par hasard car ici il y avait une forêt de chênes. Etant donné qu’en ces temps là nous n’avions pas encore une indépendance ecclésiastique, les gens ont profité d’une loi ottomane selon laquelle une église chrétienne recouverte ne peut pas être détruite. C’est pourquoi ils se sont mis rapidement à le construire en travaillant non seulement pendant la nuit et prétendaient devant les autorités qu’ils construisaient une étable. Pour cette raison l’église n’a pas de fenêtres. Elle a été achevée en une semaine. Pour montrer que la construction est vraiment chrétienne les maçons y ont emmuré une croix. L’église a 203 ans et tout y est authentique. Elle est intéressante par ses fresques qui sont l’œuvre d’artistes locaux anonymes. Saint Constantin et Sainte Hélène et la vielle église du village d’Arbanassi sont les seules en Bulgarie dans lesquelles l’on a dessiné sur une surface en argile. Elles ont été recouvertes de terre rouge mélangée avec de la paille ce qui a servi de « toile » du dessin. C’est l’unique église qui a un puits à l’intérieur près de l’autel. »
L’église ne possède pas de clocher. Jusqu’au milieu du siècle passé, une cloche en bois montée sur un des hauts chênes autour de l’église, rappelait aux chrétiens les heures de la prière. De nos jours le sanctuaire ne fonctionne pas. Ce n’est qu’au jour de la fête paroissiale – le 21 mai qu’une liturgie y est servie. En 1896, les habitants de Dolno Loukovo font bâtir au centre du village une grande basilique à trois nefs avec son clocher.
Version française: Roumène Miliov
C'est un Marché de produits de terroir qui date du 19e siècle et qui fait partie du site architectural et ethnographique de la ville de Véliko Tarnovo. Au départ, c'est le lieu où producteurs de fruits et légumes des villages de la région, dont Samovodéné..
Le nombre de voyages des Bulgares à l'étranger en août 2024 a atteint 903 400 , soit 8,3% de plus qu'en août 2023, a rapporté l'Institut national de la Statistique. Les voyages de loisirs et les excursions ont augmenté en août de 19,6%, contre 3%..
Depuis le début de l'année 10,7 millions de touristes étrangers ont visité la Bulgarie, a annoncé à la RNB le directeur de l'Institut d'analyses et évaluations dans le tourisme Roumen Draganov. Cela représente une hausse de 5% par rapport à l'an dernier...
Dans le cadre du salon international "World Travel Market" à Londres, le ministère du tourisme et "National Geographic" ont annoncé une campagne..