« A l’heure actuelle, la partie parc est relativement petite, à peine 13 km² de superficie pour une longueur de 9 km et une largeur de 1,5 km. Un territoire relativement restreint mais qui se distingue par l’extrême richesse de ses reliefs, une alternance de douceur et de falaises escarpées. Pour ce qui est de la flore, la forêt est surtout peuplée par des hêtres, des chênes et des tilleuls qui se confondent avec la végétation typiques des marais. 2% du territoire du parc représente une zone humide, ce qui explique le fait qu’une grande partie des activités prévues au titre du projet sont orientées vers la préservation de ce patrimoine, notamment les variétés de l’aulne glutineuse dont il ne reste que quelques rares exemplaires et qu’il faut à tout prix préserver et multiplier. Pendant la durée du projet, nous souhaitons essayer d’insuffler une nouvelle vie à l’ensemble du parc, en sauvegardant au maximum la biodiversité ».


Autre accent du projet qui bénéficiera d’un financement européen, il s’agit de préserver l’univers ornithologique. A cette fin, des postes d’observation seront implantés dans différentes parties du parc naturel. Aux dires du directeur du parc, on y trouve 120 espèces d’oiseaux dont 80 qui y nichent en permanence.

« Le projet prévoit l’aménagement d’un centre d’information près du musée à l’entrée du monastère rupestre Aladja, très visité par les touristes. Notre idée est que les visiteurs puissent en apprendre plus sur le parc naturel et sa diversité biologique. Le Centre d’information sera également mis à la disposition des chercheurs qui pourront faire tranquillement leurs observations et leurs études ».

Quant à savoir si les personnels du Parc naturel « Zlatni Piassatzi » sauront repousser la pression de l’urbanisation et les convoitises des promoteurs immobiliers, rendez-vous est pris dans trois ans, à la fin du projet lorsqu’on évaluera ses résultats.

Version française : Sonia Vasséva