Le recensement des Bulgares de l'étranger

Publié le 30/03/11 à 11:06

Bojidar Tomalevski de l'Agence des Bulgares de l'étranger.

Photo: BGNES

Une formation à l’étranger, y faire des affaires, s’y marier et fonde une famille ou tout simplement le désir de s’installer dans un autre pays. Autant de raisons qui font que de nombreux Bulgares vivent en expatriation. Personne cependant ne peut connaître avec certitude leur nombre, est-ce qu’ils ont le désir ou l’intention de revenir, de participer à la vie politique et économique de la Bulgarie. Actuellement, un sondage en ligne intitulé « Recensons l’autre partie de la Bulgarie » s’est assigné la tache ambitieuse de donner des réponses ainsi que de devenir l’occasion de la création ou de la restauration des liens interrompus avec la patrie. L’initiative appartient au parti politique « l’autre Bulgarie » en partenariat avec l’Institut National de Statistique, l’Agence des Bulgares à l’étranger, l’Agence sociologique MBMD, l’Association des médias bulgares à l’étranger :

« Notre objectif, c’est d’acquérir une idée sur le nombre approximatif des bulgares, vivant en dehors du territoire de notre pays –dit Bojidar Tomalevski, président du parti politique « L’autre Bulgarie » -savoir avec quelle citoyenneté et jusqu'à quel point ils sont émus par la vie politique et économique de leur patrie.
Selon des sondages préalables en dehors du territoire de la Bulgarie vivent environ trois et demi millions de Bulgares. Le sondage fera diminuer les propositions et ces résultats seront annoncés le 29 mai, la date de la rencontre annuelle des médias bulgares à Amsterdam :

Mira Radéva, cehf de l'agence sociologique MBMD.

« J’estime que l’Etat Bulgare, les institutions, y compris celles des statistiques, du recensement et de l’étude de l’opinion publique, nous avons des obligations envers les Bulgares de l’étranger - dit Mira Radeva directrice de l’Agence sociologique MBMD. Je me suis toujours demandé comment est-il possible qu’un pays à la population qui diminue, qui ressent un déficit de jeunes gens, se permet non seulement de perdre de la population mais aussi de perdre le lien avec eux à l’étranger, ne tente pas d’entrer en contact avec eux, car une grande partie de ces gens profiteraient de la main tendue pour revenir dans notre pays. Ce recensement est aussi un moyen de montrer à nos compatriotes à l’étranger que nous ne les avons pas oubliés, que nous pensons à eux et que nous voulons savoir ou ils sont, ce qu’ils travaillent, comment ils vivent, pensent à nous en tant qu’Etat, mais que nous sommes tout simplement leurs proches et amis. »
Emile Rossanov s’est installé en Grande-Bretagne. Il publie le journal Boudilnik et fait partie de l’Association des médias bulgares, paraissant à travers le monde :

C’est une très bonne initiative, bien que tardivement –dit-il. Je me demande pourquoi nous n’y avons pas eu l’idée plus tôt. Nous sommes si nombreux et si indépendants nous autres Bulgares, vivant à l’étranger. Et nous avons besoin de l’attention de nos compatriotes, de l’attention de la part de l’Etat bulgare. Nous avons soif de cette attention. Même si c’est très peu, nous le voulons car nous nous réjouissons lorsque l’on veut connaître notre avis, lorsque nous entretenons des rapports, d’une manière ou d’une autre avec la vie en Bulgarie. »

Version française: Roumène Miliov

По публикацията работи: Diana Hristakiéva

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