La population de la Bulgarie diminue, vieillit et migre vers les villes

Publié le 25/07/11 à 09:34

La part des Bulgares de plus de 65 ans est en nette augmentation.

Photo: Milka Dimitrova

La population de la Bulgarie avoisine les sept millions et demi de personnes. Bien que de peu, les femmes sont plus nombreuses que les hommes. Les caractéristiques démographiques de la nation se détériorent – accélération du processus de vieillissement, diminution de la population qui se concentre surtout dans les villes. C’est ce qu’indiquent les données définitives du recensement national de la population mené au début de l’année. A l’issue du recensement mené dans les autres pays de l’UE également, les chiffres seront analysés et publiés par Eurostat.
Les personnes qui vivent sur le territoire du pays sont de 7 millions 364 mille 570 personnes. Le groupe ethnique bulgare est le plus important, il se chiffre à un peu plus de 5 millions et 700 mille personnes, soit presque 85 % de la population. En deuxième position vient l’ethnie turque avec près de 8% de la population et en troisième place, les Roms.
Les statistiques démographiques inquiétantes et le vieillissement de la population se confirment. Nous, Bulgares, sommes 600 mille de moins par rapport au recensement effectué en 200. Le nombre des seniors, de plus de 65 ans est en augmentation, ce qui est une tendance qui se confirme. En revanche, le nombre des enfants et des jeunes gens de moins de quinze ans est en baisse. Il y deux raisons à cela. D’une part, cela est dû à la croissance démographique négative et d’autre part – à la migration. La nation bulgare vieillit le plus vite au regard des autres nations européennes. De moins en moins de Bulgares en âge actif auront à leur charge de plus en plus de retraités. Cela pose de sérieux problèmes pour développement social et économique de la Bulgarie. Pour l’heure, sur cent personnes qui partent à la retraite, seules 70 jeunes viendront les remplacer. Depuis 2001, 175 mille Bulgares ont quitté le pays pour des raisons économiques.
C’est à d’autres raisons économiques qu’est liée une autre tendance négative, confirmée par les statistiques. A la recherche de travail et de meilleures conditions de vie, les Bulgares migrent en masse vers les villes. Des régions entières sont dépeuplées. Finka Denkova, directrice de Direction à l’Institut National des Statistiques résume :

«La répartition territoriale de la population indique très clairement l’émergence d’une tendance à la concentration de la population dans les grandes villes et dans quelques grandes régions. Des différences considérables existent dans la répartition de la population par communes. Presque 40 % des Bulgares vivent dans 9 grandes communes. La population est la plus nombreuse est dans la capitale Sofia, qui compte presque 1 million 300 mille personnes soit plus de 17 % de la population.
L’urbanisation accélérée pose plusieurs problèmes au développement des villes bulgares. Dans le même temps dans 180 villages bulgares plus personne ne vit plus, indique le recensement.
Le recensement indique qu’en février dernier taux de chômage en Bulgarie était de 15 %, ce qui se différencie des chiffres publiés par l’Agence à l’Emploi selon laquelle le chômage concerne près de 10 % de la population active.

Version française: Roumène Miliov

По публикацията работи: Milka Dimitrova

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