Elections – le scrutin à l’étranger s’organise tant bien que mal...

Publié le 13/10/11 à 12:51

Il y aura un plus grand nombre de points de vote pour les Bulgares de l'étranger

Photo: BGNES

Le 23 octobre, les Bulgares vont voter pour élire leur Président, mais aussi leurs élus locaux. De ces deux élections, seule la présidentielle sera ouverte au vote de nos compatriotes résidant à l’étranger, conformément au Code électoral. Traditionnellement, on observe un certain intérêt pour les élections organisées en Bulgarie, dans les pays ayant des diasporas bulgares importantes, comme le Royaume-Uni, la Grèce, l’Espagne, l’Allemagne, les Etats-Unis ou encore le Canada. S’il existe des estimations plus ou moins précises quant au nombre de Bulgares vivant à l’étranger, aucun recensement n’a été mené à ce jour, comme l’explique le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères Radi Naïdénov :

« Etant donné que la loi de 1990 applicable en la matière ne prévoyant aucune obligation d’inscription dans les représentations diplomatiques bulgares, à la charge de nos expatriés, nous ne disposons pas de chiffres exacts sur le nombre des émigrés bulgares. Pour vous donner une idée du décalage qui peut exister sur ce point entre les différentes sources d’information, je peux vous citer les estimations de la paroisse orthodoxe bulgare à Vienne, qui recense environ 30 000 Bulgares résidant dans la capitale autrichienne, alors que les données officielles ne font état que 13 000 personnes. »

La participation au sein de ces communautés étant plutôt faible, cette année le gouvernement a souhaité encourager les Bulgares à aller voter, en mettant en place 161 bureaux de vote à l’étranger. Voici les explications de Svétlan Stoëv du ministère des Affaires étrangères :
« C’est encore une fois la Turquie qui aura le plus grand nombre de bureaux sur son territoire – les Bulgares pourront y exercer leur droit de vote dans l’un des 41 points prévus à cet effet. Le nombre et l’emplacement des bureaux de vote sont toujours déterminés en fonction des demandes déposées au préalable par les électeurs. »

Malgré ces efforts déployés par l’administration, de nombreux ressortissants bulgares seront obligés à faire des centaines de kilomètres pour pouvoir participer au scrutin – tel est le cas notamment au Royaume-Uni où seules les villes de Londres et de Glasgow pourront accueillir un bureau de vote.
En dépit de ces difficultés, Radi Naïdénov se veut optimiste :

« Il faut avoir à l’esprit que ces élections seront la première application en pratique du tout nouveau Code électoral – dans ce sens, il est très important pour nous de privilégier le contact avec les électeurs pour optimiser le processus électoral à l’étranger et limiter au maximum les contraintes pour tous ceux qui envisagent de donner leur voix lors de la présidentielle 2011. »

Version française : Tsvetan Nikolov

По публикацията работи: Tatiana Obréténova

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