Poivrons farcis au riz, courgettes panées à la sauce yaourt, soupe de poulet ou bien une délicieuse salade de piments agrémentée d’ail et de persil. Ces quelques plats – légers et faciles à préparer, sont parmi les mets préférés des Bulgares pendant la belle saison. Par temps de grosses chaleurs, il est une recette qui devient incontournable pour se rafraîchir – c’est le fameux tarator. Ce terme qui peut paraître un peu barbare aux novices en cuisine, concerne en effet une soupe froide, composée de yaourt et de concombres coupés en dés. Vous y rajoutez, au choix, quelques brins d’aneth, de l’ail et des noix concassées pour obtenir un liquide rafraîchissant à consommer sans modération. Maria Pétrova – chef dans un restaurant de la capitale, revient sur les origines du tarator :

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« L’histoire de cette préparation remonte à l’époque de l’agriculture manuelle. En été, pour se désaltérer les moissonneurs avaient l’habitude de manger des morceaux de concombre trempés dans de l’eau et assaisonnés de vinaigre. L’autre ingrédient phare du tarator – le yaourt, n’est rajouté que plus tard. »

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L’autre plat qui symbolise à lui seul l’identité culinaire bulgare, c’est incontestablement la salade shopska. Faite de tomates, poivrons, concombres, oignons et persil, et généreusement parsemée de fromage, elle est particulièrement appréciée par nos compatriotes. A midi, à l’heure de l’apéro, ou en dîner, la salade shopska, créée dans les années 1970 pour promouvoir la gastronomie du pays, fait désormais partie intégrante du mode de vie des Bulgares.

Même si pendant la période estivale généralement on préfère manger moins gras, les viandes restent néanmoins très présentes dans les recettes plébiscitées par les Bulgares, comme l’explique Diliana Iltchéva – responsable d’une chaîne de restauration :

« La viande est servie le plus souvent en plat de résistance, accompagnées de légumes. Les femmes sont traditionnellement moins portées sur ce type de plats, en optant pour des solutions à faible apport en calories. »

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Très friands de salades, en été les Bulgares, à la différence des Français, boudent tout ce qui est laitue, iceberg et autres batavias, pour faire place aux tomates, carottes, choux et betteraves rouges. Au dessert, il n’y a rien de mieux qu’unе tranche de pastèque ou de melon – des fruits consommés à volonté quand le mercure se met à grimper.

Version française : Tsvetan Nikolov
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