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Les Roms et le marché du travail...

Photo: BGNES
Dans le contexte de la politique musclée de la France à l’égard des tziganes, voyons ce qu’il en est de la Bulgarie à l’égard des possibilités pour une interaction des Roms sur le marché du travail :

Selon un rapport de la Banque Mondiale, présenté récemment à Bruxelles seulement 35% de la population rom en Bulgarie, en Hongrie, dans la Tchéquie et la Serbie ont du travail et des revenus. Chez les femmes roms le chômage englobe un pourcentage encore plus éleva près de 75 % en Bulgarie, Tchéquie et Hongrie. Les données sur notre pays indiquent encore que plus de 80 % des roms sont menacé par le chômage. Ces données ainsi que d’autres de nouveau soulèvent encore une fois la question extrêmement importante de la participation de la population rom au marché du travail qui diminuera la pauvreté de ce groupe. D’autant plus que sur le fonds de la diminution de la population en age de travailler en Bulgarie et aussi dans toute l’Europe ce sont précisément les roms qui sont le groupe qui potentiellement doit se joindre à la société et assumer une partie de l’augmentation du poids fiscal – de payer des imports et des assurances.
Le dernier recensement de la population en Bulgarie pendant l’année passée indique que l’ethnie rom est la troisième pour le nombre en Bulgarie. En tant que roms se sont définis un peu plus de 325 mille personnes. Leur intégration à la société est un défi à long terme. Des stratégies, des programmes et d’autres documents indiquent la voie, par laquelle cela sera réalisé. Il existe aussi un Conseil pour l’Intégration des Roms auprès du Ministre du travail et de la politique sociale. Une condition importante pour le succès de ce processus cependant c’est la mobilisation totale des roms eux-mêmes. Malheureusement une grande partie d’entre eux ne manifestent pas de désir pour cela, mais préfèrent leur mode de vie actuel. L’intégration complète sur le marché du travail exige en premier lieu une alphabétisation, de la qualification ainsi que des motifs pour rechercher du travail. Selon Deyan Kolev, directeur de la fondation rom « Amalipé » à peine environ 13% des roms bulgares ont terminé des études secondaires, cela diminue les possibilités pour trouver des emplois et pour sortir de la pauvreté. Le problème initial c’est l’abandon de l’école par les enfants roms.

« Les données que le ministère de l’éducation accorde chaque année sur l’abandon scolaire c’est qu’ environ 1,8 % de tous les élèves par an abandonnent l’école. Dans les écoles primaires une grande partie des élèves qui l’on quitté proviennent de l’ethnie rom. Ce que nous pouvons avec certitude dire, c’est que par davantage d’efforts et une intervention pédagogique ce processus peut être diminué sensiblement. Je vous donne l’exemple sur la base de 90 % du centre Amalité au sujet de la diminution de l’abandon scolaires par les enfants roms de l’école. Pendant l’année passée dans ces 90 écoles l’abandon scolaire était sensiblement réduit et ce par des moyens purement pédagogiques et une intervention pédagogique encore plus renforcée.
Afin d’encourager les roms pour qu’ils recherchent eux-mêmes du travail et qu’ils ne comptent pas uniquement sur les aides sociales et les allocations familiales, auprès de beaucoup de bureaux travaillent de nombreux médiateurs roms. Ils facilitent les relations avec les employeurs, trouvent la personne la plus adéquate de l’ethnie rom pour l’emploi annoncé par les employeurs. Le rapport de la Banque Mondiale présenté à Bruxelles, propose encore des décisions – l’élargissement de crédits sociaux jusqu'à 3000 euros aux roms, qui désirent développer un business propre. Une bonne idée, mais seulement sous certains rapports selon Deyan Kolev d’’Amalipé »

« S’il n’y a que la mesure, liée à l’octroi d’un tel prêt sans taux d’intérêts, je doute qu’elle donnerait de sérieux résultats. Elle doit être complété par ce que les gens inclus à cette mesure soient soutenus dans le développement de capacité d’affaires. C’est un fait qu’une grande partie des rom de différents groupes tziganes gagnent leurs revenus par du commerce au détail ou une production artisanale. C'est-à-dire qu’ils ont déjà des connaissances sur le travail, mais ils ne savent pas comment les légaliser comment le confirmer dans le cadre non pas de l’économie grise mais l’économie légale.

Version française :Roumène Miliov
По публикацията работи: Milka Dimitrova


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