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"A la recherche de Spissarevski"- le nouveau documentaire d’Adela Pééva

Photo: BGNES
Au mois de décembre, nous allons marquer les 70 ans de l’exploit de l’aviateur bulgare Dimitar Spissarevski dans les combats aériens au dessus de Sofia pendant la Seconde guerre mondiale. Son nom est lié à des événements dramatiques, un peu oubliés de nos jours. En 1943, le ciel de la capitale bulgare devient le théâtre d’une série de combats aériens. Le 1er août 1943, une division aérienne de bombardiers américains entreprend une grande opération contre Ploesti - le centre de l’industrie pétrolière de la Roumanie. Ce raid est un échec et il cause de grosses pertes – l’escadrille perd la moitié de ses avions. Six d’entre eux sont abattus par l’aviation bulgare à leur retour au dessus de l’espace aérien bulgare. Bien qu’assez réservés envers ce qui a été imposé par l’Allemagne nazie, les Bulgares sont prêts à défendre leur territoire. A cause de la participation de nos aviateurs dans ces combats stratégiques, les Alliés entreprennent des frappes contre Sofia. L’un des héros de ces combats aériens, c’est Dimitar Spassirevski.

Le 20 décembre il abat deux bombardiers américains, le deuxième par un raid à la kamikaze au cours duquel il perd la vie. A la veille de la fête de l’aviation bulgare, le 16 octobre dans la Maison du cinéma à Sofia aura lieu la première du film « A la recherche de Spissarevski », réalisé par Adela Pééva. Ses films sont primés à plusieurs reprises en Bulgarie et à l’étranger. Il suffit de mentionner A qui est cette chanson ?  Divorce à l’albanaise » et Le Maire. D’ailleurs, c’est exactement lorsque prend fin ce film sur Ivan Ivanov, le maire qui a gouverné le plus longtemps Sofia, jusqu'à l’instauration du régime communiste en 1944, qu’elle s’inspire du thème des bombardements et de la DCA de la capitale bulgare. Et pour la première fois elle entend le nom de Dimitar Spissarevski, lors d’une intervention du Professeur Cook à l’Université Loyola de la Nouvelle-Orléans, où elle est invitée. L’historienne s’occupe des relations bulgaro-américaines lors de la Seconde guerre mondiale et on lui raconte l’histoire du premier « homme-torpille ».
Bel homme, athlétique, aimé des femmes et avec un profond sens de la justice, c’est l’image que nous allons retenir de Dimitar Spissarevki.

© Photo: BGNES


Le film dévoile le style de travail d’Adéla Pééva, c’est une étude à grande échelle du thème et des différents raccourcis que nous fait emprunter celui-ci. Le film nous fait rencontrer des gens d’un âge avancé qui connaissaient Spissarevski ainsi que des aviateurs, des jeunes gens, des représentants de formations patriotiques etc. Ainsi, en comparant les valeurs du passé et du présent à la recherche de Spissarevksi, de l’héroïsme et de la dignité, peut être redécouvrirons nous  des causes nationales autour desquelles nous pourrions nous unir. 

Version française :Roumène Miliov
По публикацията работи: Vénéta Pavlova


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