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Des fêtes, des voyages et des menus festifs...

Réveillonner à Paris... peut-être...
Photo: Vénéta Nikolova
Nous, Bulgares, nous avons certainement le don de savoir faire la fête. Malgré le fait que nous vivons dans le pays le plus pauvre de l’Union européenne, malgré le fait que nous sommes une des nations les plus souffrantes dans le monde comme l’affirme une étude de Gallup International, malgré nos éternelles plaintes de la misère et notre permanente mauvaise humeur… A l’approche des fêtes nous nous transformons complètement. Les Bulgares sont pleins d’enthousiasme et de bonne humeur à la veille des fêtes de Noël et du Nouvel an.
Avec les premières décorations des sapins de Noël, on observe une véritable ruée vers les magasins pour s’approvisionner en marchandises comme si c’était la fin du monde. En Bulgarie, les restos sont toujours bondés, mais à la venue du mois de décembre ils sont pratiquement bourrés de joyeuses compagnies. La fin de l’année est le moment de gloire des restaurateurs et des hôteliers. Nous envisageons de dépenser pour les fêtes qui approchent la bagatelle de 1,8 milliard d’euros et la plupart de l’argent sera investi pour passer les fêtes en sortant de la maison.

© : Vénéta Nikolova

une autre suggestion...
Tournons le dos à la crise économique, aux privations, au chômage, aux protestations et à l’instabilité politique. Les fêtes approchent et elles sont une occasion idéale pour se détendre et pour passer des moments agréables dans la compagnie d’amis et de copains pour oublier les pronostics décourageants et le stress. C’est pour le moins la manière de penser de beaucoup de Bulgares. Tout cela vient expliquer la sur demande de forfaits pour les fêtes. En effet, ces forfaits ont depuis longtemps été épuisés et les hôtels et restos affichent complet. En fait, les Bulgares commencent les préparatifs pour les fêtes de plus en plus tôt. Les voyagistes annoncent une croissance de 50% de réservations précoces pour les fêtes de fin d’année à l’étranger. Cet hiver également, des dizaines de milliers de Bulgares accueilleront la nouvelle année dans des pays plus ou moins éloignés. Cette année, la voisine Serbie fait un véritable carton car attractive au niveau du tourisme culinaire et de la cuite et avec la permission de fumer dans les restos et cafés. La Grèce et la Turquie attirent également l’attention. Les forfaits proposés sont constitués normalement de deux nuitées, des petits-déjeuners et un festin de fête, évidemment. Il faut cependant avouer que les destinations exotiques, éloignées et chères sont celles qui font un véritable tabac. « Nous avons fait les premières réservations en août dernier », affirme Vania Ovcharova, propriétaire d’une des grandes agences de voyages. Nombreux sont les touristes qui ont l’intention pour les fêtes de se rendre en Tunisie, tout autant sont ceux qui ont préféré Paris ou Lisbonne. En ce moment la cote de popularité la plus grande enregistrent cependant Israël, la Jordanie et Dubaï. Les forfaits pour les fêtes pour ces destinations sont épuisés bien qu’offerts au prix assez inabordable de plus de 1000 euros par personne. En règle générale, plus chaud et exotique est le pays, plus nombreux sont ceux qui souhaitent y passer les fêtes, expliquent les voyagistes.


©: Vénéta Nikolova
Et une autre... 

En parlant de principes, il ne faudrait tout de même pas passer sous silence une particularité du caractère national bulgare. En effet, il se trouve que pour les voyages à l’étranger ce qui compte le plus c’est le festin de Nouvel an. La culture de masse, c’est malheureusement le cas également en matière de tourisme et tout tourne autour des plats et des boissons, avoue Vania Ovcharova en ajoutant : « Les gens espèrent que le dîner du Réveillon du Jour de l’an sera spécial, une sorte de théâtre, que quelqu’un les divertira et fera tout pour leur bonne humeur, que la nourriture sera abondante à l’infini, que l’ambiance sera à la fête et qu’eux ils devront faire la démonstration de leurs meilleurs vêtements. Tout cela arrive en réalité dans les hôtels de luxe, mais dans les hôtels plus ordinaires ça ne se passe pas de cette manière. Et de là viennent les grandes déceptions. En fait, les gens savent très bien qu’ils sont à l’étranger mais espèrent que tout se passera comme s’ils étaient en Bulgarie ! ».

© : Vénéta Nikolova

Il est évident que pour de nombreux Bulgares la nourriture et l’hôtel viennent en premier lieu. Suivent les possibilités de prendre connaissance d’un autre pays et d’une culture différente. « Finalement, quand on n’a pas beaucoup d’argent, le moins cher c’est de manger bien car tout le reste coûte plus cher », souligne en conclusion Vania Ovcharova. Malgré tout, elle et les autres voyagistes peinent à satisfaire les caprices des queues de clients en cette fin d’année. Il est évident que les Bulgares s’empressent de dire adieu à l’année 2013 qui a été assez mouvementée. Et ils feront cela en bonne humeur et avec un festin de fête.

Version française : Vladimir Sabev

По публикацията работи: Vénéta Nikolova


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