Quatre filiales de banques étrangères ont mis fin à leurs activités en Bulgarie au cours des trois dernières années. Même si le secteur reste toujours dominé par les grands établissements de crédit européens, leur part de marché s’effrite et baisse de 10% en 2013, pour s’établir à 70%.
Plusieurs raisons sont avancées par les experts pour expliquer ce désamour des banquiers à l’égard des investissements en Bulgarie. Sans doute l’explication est à chercher dans l’impact de la crise, qui a secoué les banques du Vieux continent et a contraint bon nombre d’entre elles à réduire la voilure en sortant de leurs bilans les activités peu rentables. Le faible niveau des profits et le pouvoir d’achat en berne ont ainsi justifié le départ de certains acteurs majeurs, qui ont cédé leurs succursales à des établissements bulgares, mieux adaptés face aux réalités qui font la pluie et le beau temps sur ce marché.
Emil Harsev - expert en finances et fin connaisseur des mécanismes qui régissent le secteur bancaire, décrypte pour nous tous ces événements :
« Ce jeu de chaises musicales qui voit certaines entreprises quitter le pays en laissant leur place à d’autres sociétés à capitaux bulgares, n’est en aucun cas lié à la conjoncture économique au niveau national. La plupart des banques européennes traversent une période difficile, marquée par l’accroissement du volume des mauvaises créances - pour remédier à ce problème, elles ont tout naturellement décidé de limiter leurs activités sur certains marchés d’importance secondaire, comme la Bulgarie, pour opérer un recentrage sur leurs activités en Europe de l’Ouest. Parfois, ce revirement était dicté par les consignes données par les autorités de régulation bancaire dans certains pays européens - tel a notamment été le cas en Allemagne, qui a obligé les banques qui venaient d’être renflouées par le gouvernement, à se désengager de certaines filiales étrangères. »
Quel est le profil des établissements de crédit qui succèdent aux grands groupes européens en Bulgarie ?
« Il s’agit de banques bulgares, qui ont racheté les activités de sociétés étrangères visiblement en difficulté sur un marché ultra-concurrentiel. Nous pouvons logiquement anticiper une progression continue de la part des établissements locaux, qui devraient monter en puissance aussi bien dans le secteur financier que dans l’économie d’une manière générale. »
On dénombre pas moins de 30 banques sur le marché bulgare. Quel avenir pour ce secteur qui paraît être arrivé à saturation ?
« C’est un chiffre à relativiser, la taille du système bancaire en question étant un indicateur beaucoup plus pertinent en l’occurrence. A titre d’exemple, on pourra comparer l’Autriche qui compte plus de 300 établissements bancaires et la Bulgarie qui n’en a qu’une trentaine. Sous l’effet de la crise, nos banques ont lancé des plans d’économies, en réduisant le nombre des agences et en optimisant le maillage du territoire. »
Version française : Tsvetan Nikolov
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