La Bulgarie envisage de dépenser environ 500 millions d’euros pour des mesures contre le chômage au cours de la période de programmation suivante 2014-2020. Ces ressources représentent une partie du budget du programme opérationnel Ressources humaines pour les 7 prochaines années d’un montant total de 895 millions d’euros. Ces mesures ont été inscrites dans la dernière version du programme que le gouvernement de Sofia a envoyé à Bruxelles pour coordination avec la Commission européenne. L’objectif sera de réduire considérablement à l’aide de ce financement le chômage des jeunes tout comme des plus âgés ainsi que de ceux qui ne font pas des études et qui ne travaillent pas.
Il est prévu à l’aide de ces ressources de financer des programmes de formation et d’embauche de chômeurs, des projets de business, des stages et des cours de qualification, des intermédiaires sur le marché de l’emploi, des mesures d’orientation professionnelle, etc. L’application de formes plus souples d’emploi et des mesures pour augmenter la mobilité des salariés sera également encouragée. En ce qui concerne les chômeurs de longue durée et sans qualification, les Roms et les handicapés il y aura à leur intention des mesures spéciales. Le financement européen a aussi pour objectif de combler le vide entre l’offre et la demande en matière de main d’œuvre, tout comme la faible productivité du travail.
On estime que les différents programmes démarreront cet automne après leur adoption par la CE. Les premières mesures pourront cependant être appliquées dès le 1 avril, ont laissé entendre les gouvernants. Pour ce faire, les autorités demanderont le feu vert de Bruxelles. L’idée consiste à financer au début ces mesures à l’aide du budget national et de rembourser les sommes dépensées vers la fin de l’année. Ce scénario cache le risque d’un éventuel refus de la part de Bruxelles d’approuver les activités pour lesquelles l’argent a été dépensé en avance. De cette manière ces dépenses resteront pour le compte des finances nationales, avouent les gouvernants. Une des premières mesures au niveau de cette idée consiste à embaucher 5 000 chômeurs pour la lutte contre la petite criminalité, estime la vice-présidente du parlement bulgare Maya Manolova. En plus de cela, elle croit que dans le cadre des différents programmes d’emploi temporaire on pourrait donner du travail à encore 13 800 Bulgares.
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