La Bulgarie est la deuxième destination européenne et la cinquième dans le monde quant à l’exécution de procédures des entreprises et leur externalisation. Notre pays occupe également la troisième place quant au nombre d’ingénieurs en informatique dans l’industrie des technologies de l’information et se positionne à la tête du classement s’agissant du nombre de spécialistes IT par habitant. En même temps c’est l’une des industries clés pour attirer de nouveaux investisseurs. Est-ce que nous allons arriver à maintenir nos positions en Europe, voire même devancer nos concurrents d’Europe centrale et orientale ?
Le gouvernement et le business ont tenté de répondre à toutes ces questions lors de la première conférence annuelle organisée par le secteur. C’est une industrie essentielle pour l’économie nationale qui génère 3 % du PIB et 90 % de la production est destinée à l’exportation. « Pendant l’année dernière l’exportation bulgare a grimpé de 8 % justement grâce à l’externalisation », a noté lors du forum Krassine Dimitrov, vice-ministre de l’Économie. Mais est-ce que cette tendance va se poursuivre ? C’est possible uniquement si l’État et le business commencent à travailler de concert et si l’on adopte une stratégie pour le développement du secteur. Les candidatures sont déjà sur la table avec l’arrivée des géants américains TeleTech et C3i, les Canadiens de TELUS et la compagnie ukrainienne SoftServe. En même temps, les entreprises déjà présentes sur le marché prévoient une expansion jusqu’à la fin de l’année. La Bulgarie possède un atout stratégique car elle se trouve à la croisière de cinq corridors paneuropéens de transport et occupe un fuseau horaire convenable. L’accès aux marchés russe, turc et du Proche-Orient est garanti. Sans oublier que la majorité des Bulgares parle anglais, turc et russe ce qui est un avantage pour l’industrie de l’externalisation et pour les investisseurs qui ont un grand choix de cadres.
« La Serbie, la Roumanie et la Hongrie sont nos principaux concurrents. Et si un investisseur décide de s’installer par exemple en Roumanie et pas en Bulgarie, ce n’est pas mission perdue car certaines activités pourraient bien venir en Bulgarie grâce aux ressources et à la situation géographique favorable de notre pays. Parfois nous considérons la situation au niveau régional », a dit Svetoslav Mladénov, directeur de l’Agence bulgare des investissements.
Mais qui va investir ?
« Les investissements au sein de l’UE sont rabotés à cause des politiques globales de la Commission européenne dans les secteurs de l’énergie et de l’écologie – précise Krassine Dimitrov. – L’objectif pour des économies sans carbone à l’horizon 2020 est ambitieux voire même impossible à réaliser pour la plupart des pays européens. Cela pourrait coûter 15 % du PIB pendant les 10 années à venir. Des discussions sont en cours sur l’impact qu’aura cet objectif sur la compétitivité des économies européennes qui doivent faire face à la concurrence des États-Unis, de la Chine, de l’Inde et du Japon. Cela concerne aussi la Bulgarie ».
L’externalisation est une industrie jeune mais dynamique qui s’appuie sur les innovations dans les technologies de l’information et les télécommunications.
« L’idée de l’externalisation est un peu floue mais ce qui compte c’est que le développement économique du monde va s’opérer par un changement des modèles économiques existants – dit Stéphane Boumov, président de l’Association bulgare de l’externalisation. – Il est nécessaire d’y impliquer le potentiel humain, peu importe où se trouvent les spécialistes car ils pourraient être d’importance capitale pour les corporations. La Bulgarie qui enregistre des résultats brillants quant aux capacités intellectuelles des jeunes doit en tirer parti ».
Version française : Krassimir Koprivenski
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