Moins d’un mois après les terribles inondations en Serbie et en Bosnie-Herzégovine, la Bulgarie déplore les premières victimes de la brusque montée des eaux. Hier, le quartier Asparoukhovo de Varna a été littéralement englouti par la vague qui a atteint plus d’un mètre, balayant tout sur son chemin. 11 personnes ont trouvé la mort dont 2 enfants et le gouvernement a décrété le 23 juin, journée de deuil national. La capitale maritime de la Bulgarie, Varna, est décimée et pleure ses victimes. L’eau a tout emporté sur son passage, des automobiles, des toitures, des maisons entières, racontent les témoins. Depuis ce matin, les villes de Dobrich, Dryanovo et Véliko Tirnovo sont elles aussi en état de catastrophe naturelle après le déluge. D’après Météo Bulgarie, au cours des dernières 24 heures, le plus de pluies sont tombées sur le littoral Nord de la mer Noire. La pluviométrie la plus forte a été enregistrée à Chabla /plus de 120 l/m²/, suivie de Dobrich et Kaliakra avec 107 l/ m² et Varna avec plus de 74 litres au m². Face à de pareilles intempéries on se rend compte qu’on est si peu de chose… Mais force est aussi de reconnaître que des mesures préventives auraient pu être prises, surtout que les trombes d’eau au quartier d’Asparoukhovo n’étaient pas aussi importantes, 35 l /m² qui est la norme mensuelle des précipitations. Le bassin versant du canal d’évacuation des eaux, appelé « le ravin » par les habitants du quartier qui longe la rue la plus touchée « Gorna studéna » couvre une surface de 4,5 km². En l’espace d’une heure, pour une pluviométrie avérée de 35 l /m², il y a pas moins de 140 millions de litres d’eau qui passent et qui ne peuvent être absorbés par le canal, nous explique Oleg Kolev de la Ville de Varna. En clair, le fameux canal d’évacuation a été construit sans que soit pris en compte l’impact des changements climatiques qui deviennent de plus en plus significatifs. La situation s’assombrit encore plus si l’on tient compte de l’exploitation illégale du bois qui a conduit à la déforestation du versant situé au-dessus du ravin. Les canaux d’évacuation bouchés sont un problème qui ne date pas d’hier et qui est à l’origine d’inondations fréquentes. La sururbanisation qui se traduit par un goudronnage progressive des espaces verts permet à l’eau d’atteindre sans aucun problème une partie plus basse qui se retrouve directement sous l’eau. Voilà pourquoi nous avons de plus en plus l’impression que ces murs d’eau apparaissent soudainement. Vu les changements climatiques qui se caractérisent par des changements brusques et catastrophiques du temps, il est absolument nécessaire de mettre en place en Bulgarie un système d’alerte précoce aux inondations.
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