En plein milieu des passions sportives autour de la Coupe du monde de football au Brésil, la société bulgare a marqué un glorieux anniversaire. On a célébré les 90 ans de la création de la première équipe nationale de la Bulgarie, réunie pour une participation aux Jeux olympiques de Paris en 1924. Lors des qualifications pour les jeux en 1924 la Bulgarie perd face à l’Autriche par 0:6 à Vienne. Durant les années 50 et 60 du siècle dernier l’équipe bulgare de football réalise ses plus grands succès aux Jeux olympiques, en terminant troisième aux jeux d’été en 1956 à Melbourne et deuxième aux jeux d’été en 1968 à Mexico.

Les amateurs du foot ont marqué également les 20 ans de l’été 1994, quand l’équipe nationale a réalisé le plus grand succès de son histoire, en arrivant en 1/2-finale de la Coupe du monde aux États-Unis. En 1994 la Bulgarie a pris non seulement la quatrième place avec une victoire contre le champion du monde de l’époque – l’Allemagne, mais a occupé aussi la première place de la compétition du meilleur butteur avec Hristo Stoitchkov, surnommé le Poignard. Auparavant la Bulgarie totalise 6 participations à la Coupe du monde. En 1962 elle se qualifie pour la première fois pour la Coupe du monde. Elle participe aux éditions 1966, 1970, 1974, 1986 et 1998. 

Depuis ce moment la Bulgarie n’arrive plus à se qualifier pour la Coupe du monde. Ce fait, sur fond de succès historiques, est une triste réalité. La place, occupée par le pays dans le dernier classement de la FIFA, est elle aussi une triste réalité. En juin notre équipe nationale a reculé de 5 places dans le classement mensuel de la fédération et en ce moment elle occupe la 78^ème position avec 425 points. Immédiatement après la Bulgarie se trouve l’équipe du Maroc, et derrière elle – celle d’Oman. L’Espagne mène au classement avec 1485 points – trois fois et demie de plus, que ceux de la Bulgarie. Ainsi la célébration des anniversaires historiques de l’équipe nationale a donné aussi l’occasion d’une sérieuse réflexion. 

Version française : Tsvetan Nikolov