À une époque de décadence morale et de bas instincts, la société doit chercher une lueur d’espoir, un pilier qui va l’aider à surmonter cette crise. Cette lueur d’espoir est sublimée dans les vertus chrétiennes telle que la bonté, l’amour, la compassion. Pendant les quelques dernières années, un Bulgare est devenu l’incarnation de cette lumière qui perce les ténèbres et que beaucoup de personnes cherchent consciemment ou non. Son nom est Dobri, un homme qui incarne le pilier de la Bonté et dont le centenaire a été marqué avec une grande joie par toutes celles et tous ceux qui le connaissent.
Dobré Dimitrov Dobrev, de son nom complet, plus connu comme Dyado Dobri (« grand-père Dobri ») ou encore comme le saint père de Baylovo est né il y a un siècle jour pour jour au village du grand écrivain bulgare Elin Pelin, situé à quelque 25 km de la capitale bulgare. On sait très peu sur sa biographie peut-être parce que lui-même il évite de s’attarder sur sa propre personne. Il perd partiellement l’ouïe durant la Seconde guerre mondiale lors des bombardements à Sofia.
Le père Dobri fait tous les jours l’aller retour à pied entre son village natal et la capitale mais pendant les quelques dernières années il prend le bus à cause de son âge avancé.Et il n’est pas étonnant qu’il prenne le bus sans devoir payer un ticket car tout le monde connaît sa sainte mission – depuis des années il est le plus grand donateur privé de nombre d’églises orthodoxes bulgares dont la plus grande, la cathédrale « Saint Alexandre Nevsky » à Sofia.
Et même si le vieillard fait la quête tous les jours devant la cathédrale avec son gobelet en plastique, personne n’ose l’accuser de mendicité car tout le monde est persuadé qu’il offre toute la somme qu’il a récoltée à une œuvre charitable. Plusieurs monastères et églises dont le monastère d’Elechnitsa et l’église dans le village de Dolno Kamartsi confirment avoir reçu des sommes considérables de la part du saint père de Baylovo.
Le père Dobri occupe une petite chambre dans sa maison à Baylovo. Chaque nuit il se couche à même le sol et refuse d’utiliser son lit. Une de ses filles s’occupe de lui. Des meubles, il n’en veut pas et ne garde que quelques sous pour manger et tout le reste pour les églises.
Malgré son image un peu mystique, le père Dobri a endossé le rôle de pilier moral silencieux, mais très important pour les Bulgares et tous les habitants de Sofia.
Version française : Krassimir Koprivenski
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