Le 6 août le président bulgare Rossen Plevneliev va procéder à la dissolution de l’Assemblée nationale. Nous avons recueilli les témoignages de représentants des principaux partis politiques au dernier jour de la 42e législature de l’Assemblée nationale :
Dimitar Glavtchev, vice-président du groupe parlementaire de GERB :
« Absence de quorum et absence de décisions positives pour les citoyens bulgares, ce qui est d’ailleurs l’image des parlementaires et ce qui est justement leur mission principale - travailler au service de leurs électeurs. Je suis malheureusement d’avis que la 42e législature de l’Assemblée nationale n’a pas rempli ces missions. Vous voyez que tous les débats tournaient autour de la tenue ou non de séances plénières, atteindre ou pas le quorum. En effet, c’est la manière dont a été formé le gouvernement qui est à l’origine de tout cela. »
Athanas Merdjanov, le chef du groupe parlementaire de la gauche :
« Je vais garder en mémoire les efforts de deux groupes parlementaires d’affirmer le parlementarisme d’une part et le sabotage de la part des représentants du parti GERB d’autre part. Malgré certaines déclarations, ils n’ont pas assuré, même aujourd’hui, leur présence dans la salle plénière ».
Lutfi Mestan, leader du Mouvement des Droits et des Libertés
« On peut tirer beaucoup de leçons des 15 derniers mois qui ont marqué la vie de la 42e législature. Ce n’est pas par hasard que nous avons pris la direction de ce que nous avons qualifié de transition en douceur à la stabilité politique. Et nous aimerions bien que le processus politique aille dans le sens de la stabilité du gouvernement, de la gestion effective des réformes et non pas pour gaspiller de l’énergie et des ressources rien que pour s’assurer le maintien au pouvoir. Vu l’absence de majorité parlementaire, la stratégie de survie se met automatiquement en place. D’autre part, il est un peu risqué de faire des conclusions générales sur un gouvernement pour la simple et bonne raison que nous n’avons pas encore élaboré des critères objectifs d’évaluation. Il est encore tôt. C’est une question de temps. J’aimerais que les processus politiques en Bulgarie évoluent de sorte à éviter la nostalgie pour le gouvernement sortant. Si ce n’est pas le cas, ce serait vraiment dommage ».
La durée de vie de la 42e législature de l’Assemblée nationale a également été marquée par le comportement du groupe nationaliste Ataka qui a commencé par assurer le quorum pour finir en pleine déconfiture, avec le départ de quelques-uns de ses députés.
Version française : Krassimir Koprivenski
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