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Le répertoire de Rossen Idéalov nous fait revisiter l’époque baroque mais aussi la modernité. Pourquoi donc étudier la musique contemporaine bulgare ?

« Elle est porteuse d’un univers différent, - nous répond-il. – Elle permet à l’interprète de suivre le processus de création de A à Z. Chaque auteur pendant les 6 ou 7 dernières décennies cherche son propre style. Étudier ce type de musique permet d’avoir accès au message qu’elle véhicule ».

À la fin du mois d’octobre Rossen Idéalov fête son anniversaire. 2014 marque également ses 35 ans sur la scène, l’occasion d’organiser un concert dont il nous fournit quelques détails :

« Je vais me produire dans une salle spéciale à Sofia équipée d’un piano à queue « Bechstein ». Mon programme est construit autour de ce piano qui résonne comme s’il est fabriqué au XIXe siècle. J’ai donc choisi d’interpréter des œuvres de cette époque, des œuvres du compositeur allemand Ferdinand Ries ainsi que de Franz Schubert ».

Rossen Idéalov envisage aussi un concert dans le grand studio n^o 1 de la Radio nationale bulgare, un concert qui va réunir la clarinette, le violoncelle et le trombone à coulisse. À son avis, le parallèle entre des œuvres d’époques passées et des compositions nouvelles permet justement d’avoir une idée de la valeur artistique des nouvelles créations musicales.

Version française : Krassimir Koprivenski