Selon Assen Pavlov la mise en scène offre une nouvelle lecture intéressante de notre patrimoine historique et culturel:

« Le spectacle Les Thraces est en préparation depuis 2-3 ans. Du moins c’est le temps qu’il a occupé mon esprit et mon espace créatif. Quant à la musique, je l’ai confiée au groupe "Bulgara" et son directeur Cyril Dobrev avec qui j’ai déjà collaboré dans le passé. Nous présentons également le nouveau projet Etnotix composé de magnifiques jeunes filles, qu’accompagnent quatre rebecs, une voix et les percussions. Mon équipe a créé "La Légende du Masque Mythique" que nous allons présenter également. Par contre dans la Légende d’Orphée et du Cosmos vous découvrirez le mythe d’Orphée et Eurydice auquel nous faisons allusion. Dans le spectacle, nous recourrons à différents artifices pour mieux faire connaître et comprendre au public diverses notions et phénomènes car tout le monde ne connait pas suffisamment les Thraces et leur culture. A certains endroits, il y a par exemple une voix-off qui explique ce que représentent les griffons. Il existe plusieurs interprétations de cette période historique lointaine durant laquelle se développait la culture thrace. Moi personnellement, j’ai ma propre version des choses mais dans le spectacle nous n’avons inclus que des faits reconnus de la communauté scientifique ».

Anguel Dobrev, interprète de rebec, pédagogue et compositeur est parmi les solistes de l’Orchestre de musique traditionnelle de la RNB.

Il est le directeur artistique et chef d’orchestre de la formation Etnotix :

« L’idée de la création d’Etnotix appartient au directeur artistique de l’ensemble Tchinari Assen Pavlov qui m’a invité à diriger la formation et à écrire la musique, nous confie Anguel Dobrev.- Le projet m’inspire beaucoup. A mon sens, il s’agit d’un phénomène unique et moi j’ai pu donner libre cours à mes idées. Les intonations que j’ai mises en place sont avant tout bulgares mais j’ai également utilisé bon nombre d’éléments de musique étrangers – orientaux en l’occurrence. Je pense que le format du spectacle est assez peu conventionnel et ne colle pas à la définition de l’ethno-musique, mais s’intègre parfaitement dans notre 21^e siècle. »