Pour le groupe bulgare Sévi, la route n’a pas été facile, certes, mais elle a été parsemée d’aventures, de surprises et de succès inattendus. Les soucis, les difficultés et les problèmes sont parfois le prix à payer pour se forger un caractère. On est conscient d’avoir rejoint ses rêves et on se dit que chaque pas que l’on franchit nous rapproche des étoiles.

« Il y a des gens pour qui être soi-même semble difficile et qui préfèrent un autre type de sécurité – pour moi mensongère, dit Svetlana Bliznakova, dont le surnom donne d’ailleurs le nom au groupe. La question qui se pose est donc – être ou ne pas être soi-même – ajoutent Rali Vélinov et Svetlana. C’est pareil dans la vie car c’est un homme qui est toujours au côté de sa  femme qu’il aime tant et qui partage le même amour pour la musique qu’elle. Ce qui compte dans la vie c’est de faire ce que l’on aime. »

Le livre « Le prix d’être soi-même » retrace l’évolution de Sévi et a été présenté lors du cinquième anniversaire du groupe à Sofia Live club. La neige n’a pas empêché les fans du groupe de fêter aux côtés des musiciens Svetlana Bliznakova – chanteuse, Rali Vélinov – basse, Pavlin Ivanov – percussions, Témelko Témelkov « Tommy » - guitare et Dessislava Markova – claviers et l’auteur du livre Nikolaï Hristov – sans gâteau ni bougies, mais bien avec de la musique. Niki n’écrit pas de livres a priori, il est commerçant dans la vie et cela ne l’empêche de reconnaître une formation en devenir.

« La première fois que j’ai entendu parler de la formation – c’était très curieux, dit Nikolaï Hristov. C’était lors d’une soirée avec de vieux amis de longue date que j’avais perdu de vue. Ça se passait au club où Sévi avait organisé le festival, par hasard. C’était en 2012. On ne prêtait pas beaucoup d’attention aux groupes qui défilaient jusqu’au moment de la clôture, lorsque  Sévi est apparu. Nous avons subitement arrêté la conversation, on était toute ouïe. On a décidé qu’il fallait absolument faire leur connaissance. C’est depuis ce moment que je les suis. Je suis heureux d’être tombé au bon endroit au bon moment. C’était sûr qu’ils allaient devenir célèbres, c’est quelqu’un d’autre qui aurait pu écrire le livre, mais il était hors de question. »

A cette époque Niki publie activement dans des sites musicaux de rock et heavy-métal. Il commence alors à écrire sur Sévi – il publie un article long de quatre pages retraçant l’histoire du groupe. Le groupe est jeune, n’a que 5 ans mais un parcours des plus mouvementé. En commençant par leur première prestation en concert avec Vasko le patch en passant par les têtes de classement de Z-Rock et Kamenitza Rock 40, jusqu’au prix à Kavarna Rock fest en 2014 où ils ont joué aux côtés de Europe et Helloween. Leurs morceaux sont diffusés sur des chaînes de radios britanniques et américaines. Des tournées, des soirées, des clubs, des studios et des festivals – le groupe n’arrête pas. Ils sont créatifs et ambitieux, ils se battent pour leur musique d’auteur et rêvent de devenir des stars internationales.

Pour l’instant le titre le plus connu de Sévi est « On my own », une chanson qui n’interpelle pas uniquement par sa consonance, mais surtout par la profondeur de ses paroles. Le clip de la chanson est l’œuvre du talentueux réalisateur Emile Tzontchev. Ils ont des projets communs pour l’avenir aussi.  

Version française: Lubomira Ivanova