Ces derniers jours le ministre des Affaires étrangères Daniel Mitov et le vice-Premier ministre en charge des questions européennes Mégléna Kounéva ont de nouveau rappelé à l’UE son engagement de montrer plus de solidarité au sujet du problème des réfugiés de Syrie. Le problème des réfugiés a fait partie de l’ordre du jour déjà de la visite de Mégléna Kounéva en Allemagne. Lors de la réunion du Conseil « Affaires étrangères » qui réunit les ministres concernés de l’UE, Daniel Mitov a de nouveau demandé de l’aide financière pour la Bulgarie, non seulement pour faire face au flux de réfugiés, mais aussi pour l’intégration des réfugiés qui se trouvent déjà sur le territoire bulgare. La question de l’intégration des réfugiés est dernièrement un sujet de plus en plus sensible. Le manque de dialogue entre secteur non-gouvernemental et institutions européennes a amené à des changements à la tète de l’Agence nationale des réfugiés.
A Bruxelles, la diplomatie bulgare a aussi posé la question de l’intégration de la Bulgarie dans l’espace Schengen. Migléna Kounéva a discuté le sujet avec le commissaire européen chargé des Migrations, des Affaires intérieures et de la Citoyenneté, Dimítris Avramopoulos et avec le président de la Commission pour la défense et la sécurité au sein du Parlement européen Ana Fotyga. Depuis plusieurs mois, au sein du Parlement européen s’impose de plus en plus l’opinion que l’espace Schengen n’est plus seulement un enjeu de libre circulation des personnes mais aussi un enjeu de sécurité européenne.
Le vice- premier ministre Méglena Kounéva, a déclaré à ses collègues que la Bulgarie participera activement à la préparation et aux discussions sur la nouvelle stratégie de Bruxelles concernant les migrations. Cette stratégie doit être présentée le mois prochain. Elle n’a pas été actualisée depuis 10 ans et la Bulgarie insiste depuis plusieurs mois pour que son actualisation entre à l’ordre du jour des réunions.
Le gouvernement bulgare a aussi adressé aux députés bulgares un appel pour plus de coopération sur la question des réfugiés. Ces derniers temps, Sofia insiste sur la signature d’un traité bilatéral avec la Turquie, et d’un traité tripartite avec la Grèce et la Turquie, pour le contrôle des zones frontalières. Le gouvernement dramatise sans doute un peu, mais cette réaction est tout à fait compréhensible. Nous savons que la pression migratoire va augmenter au printemps et il y déjà des signes qu’une nouvelle vague de réfugiés s’annonce. Le souvenir de l’année dernière lorsque la coordination avec les institutions européennes n’a pas bien marché est encore vif. Au début du mois de mars, le gouvernement a déclaré qu’il était prêt avec un plan pour l’intégration des réfugiés, dont l’idée de création de centres d’information régionaux, mais qu’il n’a pas les financements nécessaires pour le réaliser. Il est maintenant urgent que Bruxelles montre sa solidarité non seulement en paroles mais aussi en actes. Car l’arrivée de la vague de réfugiés ce printemps n’est plus qu’une question de jours.
Version française : Miladina Monova
La décision de l'envoi de troupes en Ukraine relève des prérogatives de l’Assemblée nationale. Telle est la position du ministère des Affaires étrangères /MAE/ en réponse à la question posée par les Etats-Unis aux pays européens. Les questions posées sur..
Intervenant à la Radio nationale bulgare, les ambassadeurs d'Allemagne et de France à Sofia, Irene Maria Plank et Joël Meyer ont évoqué la conjoncture en Europe dans le contexte des prochaines négociations sur la paix en Ukraine. "Il s'agit d'une..
"Une réunion surprenante. Moi, personnellement, je pense que tous les leaders de l'UE et de la Grande-Bretagne devaient y être conviés". Tel a été le commentaire de la vice-présidente Ilyana Yotova au sujet de la réunion sur l'Ukraine, convoquée ce 17..
Le premier ministre Rossen Jéliazkov a félicité sur le réseau X les conservateurs allemands du CDU/CSU et leur leader Friedrich Merz pour leur "victoire..
"L'Ukraine doit recevoir des garanties de sécurité fiables et stables, comme condition sine qua non pour une paix durable". Telle est la position officielle..