Comment imaginons-nous la Bulgarie, qu’est-ce qui fait sa différence, comment la rendre plus attractive pour les jeunes bulgares à l’étranger, afin qu’ils aient envie d’y retourner après leurs études. Ce sont les questions discutées par les participants à la conférence « Mon rêve pour la Bulgarie », organisée à Bruxelles par l’eurodéputée de GERB-PPE Eva Paunova.

A ce forum ont participé aussi Kristalina Guéorguiéva, vice-présidente de la CE, le ministre des Affaires étrangères Daniel Mitov et la ministre du Tourisme Nikolina Anguélkova. Des dizaines de Bulgares vivant à Bruxelles se sont joints à la discussion. Le secrétaire général du PPE, Antonio Lopez, a également participé au débat.

Dans une interview pour RBI, Eva Paunova nous a présenté son idée de la Bulgarie.

« Mon rêve pour Bulgarie est celui de la plupart de nos concitoyens. Il y a beaucoup de Bulgares à l’étranger qui font des choses intéressantes. La Bulgarie serait différente s’ils pouvaient faire de  même en Bulgarie. Cela signifie entreprendre de sérieux changements dans notre pays. Lorsque je vois l’intérêt du public pour cette conférence, j’aspire à une Bulgarie qui parvient à obtenir un consensus sur ce qui est positif. Le succès arrive à celui qui y croit. C’est pourquoi nous avons besoin de plus de confiance en nous-même et une volonté d’atteindre ensemble les objectifs fixés. »  

La Bulgarie a sa propre histoire, qui est riche et qui porte ses leçons. La fierté d’une nation provient non seulement de son histoire, mais aussi de son présent. A la question de ce qui doit changer en Bulgarie pour que le pays acquière une image positive, Eva Paunova répond :

« Les réformes à entreprendre sont très claires pour tous. La nécessité de la réforme dans l’éducation et l’enseignement supérieur a fait l’unanimité parmi les participants. Ensuite, il y a la réforme dans l’administration qui doit travailler pour les citoyens et non pas pour elle-même. Enfin, la réforme dans le système judiciaire, qui doit contribuer à rendre la justice et non pas au contraire, créer l’impression que nous vivons dans un pays sans lois. Moi je travaille dans le domaine de l’éducation et de la digitalisation des services. Je pense que la digitalisation peut modifier le milieu et la manière de penser dans notre pays ».

Actuellement, Eva Paunova travaille sur l’idée de créer une plateforme internet d’échanges d’idées sur laquelle tous les Bulgares dans le monde pourraient discuter leurs idées sur ce qui peut être fait en Bulgarie, sur comment ils imaginent et ils désirent voir évoluer leur pays. Ces échanges peuvent être systématisés et résumés tous les mois afin d’être soumis à des représentants du gouvernement. Eva Paunova souhaite que la rencontre « Mon rêve pour la Bulgarie » devienne annuelle et que sa durée soit allongée. La prochaine fois, il y aura des groupes de discussions sur les différents sujets, tels que la justice, l’éducation, la santé et l’économie. A la fin des réunions, chaque groupe de travail présentera un document qui résume les pas à suivre pour réaliser ce rêve d’une autre Bulgarie.

Pour conclure, l’eurodéputée de GERB-PPE a cité une pensée du Président américain Kennedy : « Ne demandez-pas ce que le pays peut faire pour vous mais ce que vous pouvez faire pour votre pays ».  

Version française : Miladina Monova