Lors des discussions, Fabrice Leggeri a affirmé que Frontex est prête à soutenir la Bulgarie si elle devrait faire face à une nouvelle vague de réfugiés, en provenance de la zone mer Noire. Un tel danger a été relevé par la Roumanie et Frontex dispose d’informations que le chemin du trafic illicite de migrants se déplace vers la Méditerranée orientale. L’Agence prévoit de créer la mission d’observation « Posseïdon » et d’envoyer ses propres observateurs sur les frontières maritimes bulgare, turque, gréco-turque et roumano-turque. Avant d’arriver en Bulgarie, Fabrice Leggeri s’était engagé à répondre officiellement à une liste de questions qui lui avait été adressée,  à savoir comment Frontex évalue-t-elle le niveau de pression migratoire aux frontières bulgares ? Quels sont les projets concrets de l’Agence pour contribuer à la sécurisation de la frontière bulgaro-turque, qui est une frontière extérieure de l’UE ? Est-il prévu, dans le cadre d’une éventuelle complication de la situation en été 2015, d’aider la Bulgarie avec des équipes européennes de réaction rapide, qui pourraient être déployées aux frontières bulgaro-turques maritime et terrestre ? Des discussions, sont-elles menées au sujet de l’aide technique dont la Bulgarie a besoin pour renforcer la sécurité à sa frontière avec la Turquie ? Autant de questions auxquelles on nous avons hâte d’apprendre les réponses.

Version française : Miladina Monova