En tant que pays membres de l'UE et de l'OTAN, la Bulgarie et la Grèce sont responsables de la sécurité et de la stabilité dans la région. Nous menons une politique cohérente en soutien à l'intégration européenne et euro-atlantique des pays des Balkans occidentaux dans l'accomplissement des critères nécessaires, y compris le maintien de relations de bon voisinage. C’est ce qu'a déclaré le ministre des Affaires étrangères Daniel Mitov à une conférence de presse conjointe avec son homologue grec Nikos Kotzias, qui était en visite de travail en Bulgarie.

Les pays de la région sont confrontés à des défis communs et doivent résoudre les problèmes sur le principe de la solidarité, a ajouté le ministre Mitov. De son côté, le ministre Kotzias a souligné que dans les Balkans il faudra appliquer deux règles majeures: l’Etat de droit et la culture du compromis.

En ce qui concerne l'intégration des pays des Balkans occidentaux, le chef de la diplomatie grecque a rappelé le rôle de la Grèce pour l'élargissement de l'UE dans les années 90, quand il a mené lui-même les négociations avec les pays scandinaves et l'Autriche. Les deux ministres ont souligné que les peuples de la Bulgarie et de la Grèce ont l'expérience, la volonté et la capacité de participer ensemble à la construction d'un avenir européen.

Le principal thème de discussion entre les deux diplomates a été la construction du Corridor gazier vertical entre la Roumanie, la Bulgarie et la Grèce.

« Pour la partie bulgare, l'idée de la réalisation du Corridor gazier vertical contient le potentiel le plus important pour la sécurité énergétique en Europe du Sud-Est et dans toute l'UE » - a dit le ministre Mitov en soulignant que, selon lui, la diversification énergétique et l'Union européenne de l'énergie commencent de l’interconnexion entre la Bulgarie et la Grèce.

Le ministre grec des Affaires étrangères a soutenu son homologue bulgare quant à l'urgence du projet:

« Le Corridor gazier vertical doit être réalisé le plus rapidement et efficacement possible car tous les projets d'infrastructure dans nos pays et dans l’ensemble des Balkans représentent une sorte d'indice pour la stabilité de la région », a dit Nikos Kotzias et il a expliqué qu’en disant des projets d'infrastructure bilatéraux il a en vue les nouveaux postes-frontières, la surveillance des eaux, le soutien au tourisme, au commerce et les investissements.

Dans ce contexte, le ministre Daniel Mitov a fait savoir que les échanges commerciaux entre la Bulgarie et la Grèce s’élèvent à plus de 3 milliards d'euros et que notre pays voisin du Sud occupe l'une des premières places en matière d'investissement et de participation dans le secteur bancaire dans notre pays. Sur cette base, la Bulgarie a intérêt à ce qu’on trouve une solution mutuellement acceptable qui mettrait à nouveau la Grèce sur la voie du développement et de la prospérité.

Version française: Sia Karaguiozova