Dans le contexte de la situation dans les Balkans, les partenaires de la Bulgarie de l’UE ou de l’OTAN ont tout intérêt à soutenir sa stabilité. De toute façon, même en cas de rupture avec le Bloc réformateur, GERB pourra toujours compter sur ABV et le MDL. En fait, s’il y a tensions ou frictions, c’est autour de la réforme de la Constitution et l’on peut dire que les débats houleux sur les réformes dans le système judiciaire, la santé et le régime des retraites ont donné lieu à un rapprochement des positions entre GERB et le MDL.
Les remous sur l’échiquier politique bulgare sont renforcés par le contexte particulier des élections municipales, prévues le 25 octobre prochain. GERB jouera tout seul et espère l’emporter haut la main dans les grandes villes. Quant au Bloc réformateur, constitué par plusieurs pays, il tente de resserrer les rangs en jouant la carte de la consolidation. Pour ce qui est du MDL il devrait conserver son traditionnel soutien électoral, voire même se trouver une poignée de supporters de plus au sein de la communauté Rom. Enfin le PS est plutôt serein et satisfait de l’élection de Maya Manolova au poste de Défenseur des droits. Bref, quelles que soient les soubresauts, rien de particulier ni d’extraordinaire ne devrait se produire en Bulgarie, en tous cas pas plus que ce à quoi sont déjà habitués et les électeurs bulgares, et nos partenaires étrangers.
"Une réunion surprenante. Moi, personnellement, je pense que tous les leaders de l'UE et de la Grande-Bretagne devaient y être conviés". Tel a été le commentaire de la vice-présidente Ilyana Yotova au sujet de la réunion sur l'Ukraine, convoquée ce 17..
La ministre des Finances, Téménoujka Pétkova est arrivée à Bruxelles pour défendre l'ambition de la Bulgarie à rejoindre la zone euro. Elle assistera ce 17 février à la réunion de l'Eurogroupe, contrairement à l'information sur son absence de la rencontre...
"Il y a enfin une volonté politique au plus haut niveau de maîtriser le conflit entre l’Ukraine et la Russie avec les moyens de la diplomatie et l’on doit appuyer ce processus". C’est ce qu’a déclaré à des journalistes le président bulgare Roumen..