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Guéorgui Kornazov et le Big band de la Radio présentent "CONSCIENCE"

Guéorgui Kornazov
Photo: archives

Entièrement dévoué à la musique, le tromboniste de jazz Guéorgui Kornazov n’arrête pas de nous surprendre par l’ampleur de son imagination et de ses projets. Il vit en France, mais partage avec joie ses créations avec le public bulgare. Il y a quelques mois, nous avions présenté l’album « Conscience » dont il est l’auteur et qu’il a enregistré avec le pianiste Leonardo Montana. C’est à ce moment qu’il nous a confié avoir retravaillé et adapté au Big band de la Radio nationale bulgare et à trois solistes une partie de ses pièces. Trois solistes qui sont Rossen Zakhariev, alias Roco (trompette et bugle), Antony Donchev (piano) et Guéorgui Kornazov himself.

Ces derniers jours, le Big band de la Radio et les solistes ont travaillé intensément sur le projet de Guéorgui Kornazov. Le concert aura lieu le 30 septembre au Grand Auditorium de la Maison de la Radio. Il s’agit en fait d’un enchaînement de 13 pièces que nous détaille l’artiste :

« Nous sommes dans la dernière ligne droite et nous espérons réunir ces pièces dans un nouvel album, nous a confié Guéorgui Kornazov. - Pendant que je travaillais sur le projet, je pensais justement à ces solistes et cet orchestre. Rossen Zakhariev est un ami de longue date, nous avons partagé tant d’émotions et de musiques ensemble ! Quant à Antony Donchev, c’est un de mes maîtres de jazz. J’ai lu quelque part que la conscience humaine se décomposait en 17 strates, qui pour moi se trouvent polarisés dans les extrêmes. Le summum de la conscience serait attribué à Bouddha, Krishna et à Jésus-Christ. Pour moi personnellement, le niveau le plus bas de conscience est occupé par les dictateurs et les esprits criminels. Pour ce qui est des vrais artistes, qui se dépensent sans compter, ils ont le regard tourné vers le ciel. Ils vivent sur scène, faisant fi de la moindre arrière-pensée matérialiste. C’est leur façon de faire, leur raison d’être… Il m’a fallu  4-5 mois pour composer la musique que je présente ce soir. Personne ne m’a versé le moindre centime, mais c’est mon choix ! Toutes les beautés du monde se résument en deux mots – amour et dévouement. Les différentes parties de la suite ont des noms qui leur ressemblent – Matin, Chagrin, Conscience…»

Version française : Sonia Vasséva





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