La 5ème édition du concours “Nouvelle musique folklorique bulgare en 7/8” à Tchépélaré est un rendez-vous de créateurs voulant présenter de nouvelles œuvres instrumentales et vocales d’auteur basées sur le folklore. Il est organisé pour la première fois en Bulgarie en 2007. L’auteur de l’idée et sponsor est le docteur Guéorgui Lazarov qui vit à Baltimore, aux Etats-Unis, mais portant la Bulgarie dans son cœur et âme.

“L’équipe de la Municipalité de Tchépélaré a été fière d’accueillir de nouveau le concours “Nouvelle musique folklorique bulgare en 7/8” qui se déroule depuis 2007 une fois tous les deux ans. Après la 4ème édition, selon la décision qui a été prise, les œuvres participant au concours sont désormais de chambre. Pour nous c’est très agréable de voir que les compositeurs qui se présentent sont de plus en plus jeunes. Cette année le plus jeune avait 19 ans. Le concours se déroule en deux étapes - d’abord c’est l’examen et la sélection des œuvres par un jury professionnel et puis le concert-concours de clôture (tour final). Cette année nous comptions sur la formation vocale Judit+ et l’Orchestre folklorique de la Radio nationale bulgare.”

Dans la catégorie “Œuvres instrumentales” le jury a distingué quelques décisions d’auteur intéressantes. Il a désigné à la première place l’œuvre de Louisa Stanoéva intitulée “A travers la Bulgarie en 7/8”.

Les œuvres vocales nominées pour la finale, ont présenté des points de vue différentes sur la chanson traditionnelle bulgare. Le premier prix n’a pas été attribué et le jury a placé à la deuxième position une œuvre d’Ilian Yuroutchki.

Le public dans la salle a également désigné son œuvre favorite - elle s’appelle Souvenir et appartient à Pétar Pétrov.

La formation vocale Judit+ et l’Orchestre folklorique de la Radio, qui ont interprété les œuvres du programme du concours, ont donné un petit concert pendant la pause où le jury examinait et discutait des œuvres. C’était une sorte de salut envers le public dans la salle. Outre les amateurs de musique folklorique, parmi le public il y avait également nombre d’élèves de l’École nationale d’arts folkloriques à Chiroka laka et de jeunes musiciens venus soutenir leurs collègues.

Version française: Sia Karaguiozova