L’Ecole nationale de danse (END) est à la veille de la grande fête de son 65^e anniversaire. Professeurs et élèves ont préparé un programme riche de représentations et événements dont le directeur Boyko Nedeltchev nous parle.

« Tout d’abord rappelons la place unique que l’Ecole nationale de danse occupe. Nous offrons une formation en danse classique, moderne et folklorique. C’est la seule institution pédagogique qui couvre une formation aussi compète, non seulement en Bulgarie, mais aussi dans les Balkans. En 2016, nous fêtons nos 65 ans d’existence, les100 ans de la naissance de la célèbre folkloriste et chorégraphe Margarita Dikova, et les 90 ans de la naissance de Kiril Haralampiev, un des fondateurs de la formation en danses folkloriques bulgares. Pour les célébrations, qui commencent le 7 décembre, nous avons préparé six spectacles qui seront présentés par les élèves des trois départements. Le 8 décembre, il y aura un programme de danse traditionnelle. Les festivités continueront jusqu’au 1^er juin, jour de la fête de l’enfance et elles se clôtureront avec un grand concert au Palais national de la culture, sous l’égide de l’UNESCO ». 

L’Ecole nationale de danse est elle-même membre du réseau d’institutions scolaires associées à UNESCO et ce depuis 2015. Boyko Nedeltchev nous a raconté quelques anecdotes liées à l’histoire de l’école.

« L’END est créée le 5 février 1951. Beaucoup ont donné tout d’eux mêmes pour qu’elle voie le jour, mais surtout Anastas Petrov, le doyen du ballet classique bulgare. Pendant des années il a écrit des lettres aux gouvernements de l’époque, mais il a fallu longtemps pour que quelqu’un décide de réagir. Le rôle décisif dans l’affaire revient au célèbre professeur russe de ballet Vladimir Beliy, qui écrit lui-même une lettre très émouvante au ministère de la Culture.  Ces arguments arrivent à convaincre les responsables du parti et l’école danse reçoit le feu vert. Cinq ans plus tard, Kiril Haralampiev fonde le département de danse folklorique qui est aujourd’hui une des formations qui, selon moi, est aujourd’hui la meilleure formation dans le pays et elle compte de nombreux jeunes élèves ».

Les célébrations qui commencent cette semaine auront lieu sur la scène du Théâtre national d’opéra et ballet. 

Version française : Miladina Monova