En quelques années, le chocolat artisanal de Vincent et Maria Gaillot est devenu une gourmandise préférée pour les inconditionnels du chocolat bio. A la veille de Noel, nous leur avons rendu visite, dans leur chocolaterie à Plovdiv. Nous voulions savoir si la petite entreprise franco-bulgare s’en sort toujours aussi bien face aux défis de la réalité économique bulgare. Vincent et Maria sont les seuls en Bulgarie qui produisent un chocolat artisanal bio, de plus avec le label « commerce équitable ». Dans la période des fêtes ils sont tellement débordés de travail qu’ils sont obligés de refuser certaines commandes.

Le vrai chocolat c’est comme le vin, on ne le produit pas, on le crée. Il est conçu à partir d’un fruit, les fèves de cacaoyer, il porte les spécificités d’un terroir particulier et l’artisan chocolatier doit aussi faire de la dégustation pour concevoir le produit final. Dans la petite entreprise travaille cinq personnes, en plus du jeune couple. Les employés sont sélectionnés selon des principes tout aussi rigoureux. Le jeune couple a voulu embaucher des personnes proches de la retraite qui sont souvent exclues du marché de travail. Aussi, Vincent et Maria recherchaient des cadres qui n’ont  jamais travaillé dans l’industrie du chocolat.

Comment l’idée de devenir chocolatier est apparue, pourquoi du chocolat et pourquoi la Bulgarie ?

Quelle est sa philosophie et en quoi le chocolat « Gaillot » est-il différent des autres ?

Et enfin, comment un petit artisan-producteur réussit-il à tenir tête à la concurrence des produits des grandes industries ?

A toutes ces questions, Vincent Gaillot répond au micro de RBI, depuis son atelier à Plovdiv.

Crédit photos : Archives personnelles