Depuis quelque temps, l’Union européenne maintient à l’ordre du jour de ses réunions la question de la crise migratoire dont il a été encore une fois question au dernier sommet du Conseil européen lorsque l’idée est apparue de la mise en place d’une nouvelle structure de surveillance des frontières. Une structure, différente de FRONTEX, qui pourrait intervenir dans des situations extraordinaires, activant ses propres ressources et équipes, à sa propre initiative, et sans même demander l’avis des pays concernés.
Cela fait 15 ans que l’on parle de mettre sur pied un corps commun de gardes-frontières qui pourrait agit d’urgence, mais ce sujet s’annonce particulièrement sensible selon le président du Conseil. Même si la situation a changé, suite à la pression migratoire, ce qui fait que la France et l’Allemagne sont les premières à porter cette initiative qui a toutes les chances d’aboutir d’ici 6 mois.
Pour ce qui est de la Bulgarie, le premier ministre Boyko Borissov soutient par principe cette idée, tout en précisant que la Bulgarie réussit à gérer toute seule l’afflux de migrants à ses frontières. Mais elle n’a rien contre à ce que certains pays qui ne réussisent pas, se fassent aider par les autres. D’ailleurs Sofia insiste toujours pour que les clandestins, surtout les migrants économiques, soient reconduits à la frontière pour rentrer chez eux. A Bruxelles, le premier ministre a insisté sur le fait que « ceux qui cherchent de meilleures conditions de vie doivent être traités comme des migrants économiques et trouver des moyens de subsistance les plus appropriés ». Borissov a ajouté qu’il appartient à chaque peuple d’organiser son pays de sorte à vivre le mieux possible sur son territoire, et que ce qui a été acquis au prix de longues années d’efforts ne pourrait être mis à la disposition de quiconque aurait envie d’en profiter ». Dans le même temps, la Bulgarie s’oppose à l’accès limité aux fonds européens aux pays qui accueillent moins de migrants ou qui refusent d’en accueillir, tout simplement. A ce propos, Boyko Borissov a souligné qu’à ce jour, Sofia n’a jamais posé la question des centaines de millions qu’elle dépense pour assurer la sécurité de ses frontières, qui sont aussi les frontières extérieures de l’Union européenne. La Bulgarie est aussi prête à remplir ses obligations sur le quota de migrants à prendre en charge, mais cette option suscite très peu d’intérêt de la part des demandeurs d’asile, ce qui n’engage en rien sa responsabilité.
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