Ce soir au cinéma “Lumière”, trois cinéastes bulgares - Guéorgui Stoev /alias Jacky/, Guéorgui Penkov /Johnnie/et Hristo Iliev /Charlie/se verront décerner le Prix de Sofia, récompensant leur contribution substantielle au développement du 7^e art en Bulgarie. Il est intéressant de noter que même s’ils ont tourné et produit des dizaines de films documentaires et de fictions, d’une durée de 5 à 90 mn, les trois artistes n’ont aucun diplôme d’une école de cinéma. Nous avons rencontré Nikola Bochnakov, monteur et auteur du film documentaire « Jacky, Johnnie et Charlie ne sont pas des noms de chiens » qui nous présente ses trois amis :

„Johnnie Penkov est membre de l’Association mondiale des acousticiens qui ont leur propre label et a inventé des enceintes commercialisées un peu partout dans le monde. D’ailleurs, il est titulaire de 6 ou 7 brevets et est reconnu comme le maître du son dans le cinéma bulgare. Avec l’âge, il s’est progressivement retiré de la vie active, mais il continue à être un as des logiciels. Il a aujourd’hui 85 ans et est en excellente forme ».

Hristo Iliev /Charlie/ est un scénariste de grand talent, surtout pour les films documentaires. Il est toujours présent aux tournages et un grand nombre de ses récits ont été adaptés et sont devenus des films d’animation.

Enfin, Guéorgui Stoev /alias Jacky/ a fait des études de biologie à Dresde et Sofia. Il est doué pour les situations comiques qui abondent dans ses films.

„C’est un grand numéro, ce Jacky, poursuit Nikola Bochnakov. - Au début, il se lance dans ce qu’on appelait à l’époque les films de vulgarisation scientifique avant de tourner les « Malheurs de Spas et Nelly » dont les personnages principaux sont un chant et un chien. C’est un réalisateur qui a sa griffe et qui est considéré comme un des grands classiques vivants du 7^e art bulgare ». 

Ce soir, au cinéma ”Lumière” à Sofia, le trio fera la promotion de son dernier opus, le film « Bonjour, capitaine ». L’histoire d’un musicien qui prend le large. Les auteurs du film le présente comme le « premier musical documentaire ».

Version française: Sonia Vasséva