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Quoi de neuf après les dernières consultations du chef de l’Etat avec les forces parlementaires ?

Rossen Plévnéliev
Photo: BGNES

A l’issue de la série de consultations politiques qu’il a eues avec les groupes parlementaires, le chef de l’Etat Rossen Plévnéliev a déclaré à l’Assemblée nationale que « le dialogue est aujourd’hui bien plus constructif que lors de la précédente législature ». Ce qui, à ses dires, serait un signe de stabilité et pourquoi pas de maturité - autant de préalables pour que les réformes soient menées correctement et que l’environnement économique connaisse une amélioration en Bulgarie. Une priorité doit être donnée aux réformes du système judiciaire, de la santé publique, de l’éducation, des retraites et du secteur hydraulique. Les consultations politiques auraient aussi réussi à convaincre le président  qu’après avoir atteint ses objectifs stratégiques – une adhésion à l’UE et à l’OTAN, la Bulgarie doit maintenant se fixer de nouveaux objectifs dont l’établissement d’une économie socialement responsable, la baisse de la pauvreté, l’adhésion à l’espace Schengen et une entrée, dans un deuxième temps, dans la zone euro.

Le gros défi pour la Bulgarie reste la crise démographique, mais le pays a aussi besoin d’idées neuves dans sa politique étrangère, fondées sur les valeurs européennes de paix, de suprématie de la loi et des libertés. Les conclusions plutôt optimistes de Rossen Plévnéliev montrent qu’il est temps de procéder à la mise en œuvre du Plan Bulgarie 2020. N’empêche que l’optimisme du chef de l’Etat a été quelque peu terni par le comportement de certaines forces parlementaires, tel le groupe du PS, qui a quitté l’hémicycle après le refus de la majorité de diffuser en direct la séance à la radio et la télévision. D’après la gauche, c’est une façon de cacher des yeux de l’opinion les problèmes et contradictions réels que connaît la Bulgarie. Un autre parti, celui des Démocrates pour une Bulgarie forte, a lui aussi fait des siennes, en brillant par son absence dans la salle plénière même si ses députés font partie du Bloc réformateur qui est au gouvernement. De son côté, le plus grand groupe, celui du parti GERB, a exprimé son regret de voir certaines forces politiques jouer la carte de la désunion plutôt que celle de l’union, tant nécessaire à la défense des intérêts nationaux.




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