On ne cesse de nous répéter, "l’Europe a peur des réfugiés". Cette peur est largement entretenue par les médias qui font le lien entre les problèmes indépendamment complexes de l’influx de réfugiés du Moyen orient et le terrorisme en Europe. Or, les attentas terroristes en France et à Bruxelles sont le fait de citoyens français et belges qui sont nés et qui ont grandi dans la culture occidentale. Pourtant, les médias ont tendance à faire l’amalgame entre la religion de l’islam en tant que telle et le terrorisme et c’est ce qui entre dans la tête des gens.
La vérité est que la crise des réfugiés autant que les attentats terroristes sont symptomatiques de la fragilité de l’UE et des 28 États membres qui sont divisés. Nous vivons un temps charnière.
La Bulgarie reste pour le moment à l’écart du chemin des réfugiés, mais selon les experts le nouveau deal entre la Turquie et l’UE pourrait modifier les trajets et le flux pourrait se réorienter de nouveau vers Lampedusa et l’Italie et de là, vers la Bulgarie. Selon des sources turques, actuellement en Bulgarie opèrent environ 500 passeurs de réfugiés. Cette semaine, le Parlement bulgare a ratifié l’accord entre la Turquie et l’UE. Selon la position officielle du gouvernement « cet accord prend en compte les intérêts bulgares ».
En attendant la suite de l’histoire, l’image de la Bulgarie est ternie par beaucoup de médias étrangers qui présentent les Bulgares comme peu accueillants, voir même agressifs et violents vis-à-vis des réfugiés, en citant des incidents survenus dans le pays. Pendant ce temps, le parler des médias bulgares se perd entre langage d’intolérance et langage politiquement correct, sans se soucier qu’ils devraient surtout jouer leur rôle de médiateurs.
Version française : Miladina Monova
Le parti "Renaissance" organise le 22 février devant la Banque nationale de Bulgarie une action de protestation contre l'adhésion de notre pays à la zone euro et pour la préservation du lev bulgare. D'autres partis et des organisations de la société..
Pas un seul soldat bulgare n'ira en Ukraine, a déclaré le leader de GERB Boyko Borissov sur sa page Facebook. Il a indiqué que c'était une décision de GERB et de son groupe parlementaire de juin 2024 et se félicite de voir le président Roumen Radev partager..
Le Conseil des ministres n'a pas discuté l'hypothèse d'une éventuelle participation de la Bulgarie à des forces de maintien de la paix en Ukraine, a déclaré le vice-premier ministre et président du PS Atanas Zafirov. Son commentaire est en réponse à..
Il n'y aura pas de recomptage des bulletins de vote des élections législatives anticipées d'octobre 2024. La Commission électorale centrale /CEC/ s'est..
"Le gouvernement Jéliazkov doit continuer de gouverner, avec ou sans majorité". C'est en ces termes que le leader de GERB, Boyko Borissov a commenté le..
La Commission européenne espère qu'il y aura dès cette année une décision positive pour au moins une partie de la deuxième tranche au titre du Plan de..