En 1974 la grande poétesse bulgare Pétia Doubarova écrivait un de ses poèmes les plus émouvants consacrés à son père. Agée de seulement 17 ans, elle mettait en vers toute l’émotion que suscite la figure du père dans l’imaginaire. A l’occasion de la Journée mondiale des pères, la fondation « Tulipe » organise pour la deuxième année consécutive plusieurs évènements dans la semaine du 19 juin.
En Bulgarie, cet événement prend de plus en plus d’ampleur chaque année et pour cette édition 10 ONG participent à une campagne éducative ou culturelle à l’adresse des familles et des relations père-enfant. L’idée est de solliciter les pères pour une participation plus active dans la vie de leurs enfants et pour redonner une image positive du père. Maria Petkova est présidente de la fondation « Tulipe ». Elle évoque la motivation de son équipe pour s’investir dans la campagne « Etre père ».
« Nous participons chaque année à cette campagne et sommes parmi ses initiateurs. Les pères et les hommes jouent et peuvent jouer un rôle encore plus important dans la construction des relations sociales des enfants, dans leur éducation en général. Car ils restent souvent à l’écart. C’est dans ce sens que nous avons voulu orienter notre campagne. Nous essayons de montrer à la société à quel point la figure du père est importante, son importance dans la formation du caractère de l’enfant, de son ego et de sa socialisation. Nous adressons aussi les grands-pères, les oncles et grands frères qui sont aussi des personnes-clés dans la vie de l’enfant. Pour que la Journée des pères soit intéressante pour les enfants nous leur font visiter des musées, des galeries d’art, la police, la caserne des pompiers ».
Au Palais national de la Culture tout au long de la semaine seront projetés des vidéo-clips de la campagne nationale « Etre père ». Pour les enfants, le week-end nous organisons un club de dessin sur le thème « Dessine ton père ». Une autre initiative a pour intitulé « Viens au cinéma avec ton père » avec des projections de films « au cinéma Lumière » qui traitent précisément de la relation avec le père. Des initiatives sont organisées aussi dans d’autres villes.
« Au début, il y a trois ans beaucoup de gens nous disaient, ça ne marchera pas avec les pères, déjà c’est difficile de réunir des mères, alors laisse tomber les pères. En fait c’est tout le contraire qui s’est passé. Dès la première année, beaucoup de pères sont venus. Ils désirent réellement s’occuper de leurs enfants, passer du temps avec eux, être reconnus. Il est de notre devoir de leur donner plus d’occasions, de les provoquer, de leur rappeler à quel point ils sont importants pour leurs familles ».
Version française : Miladina Monova
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