Les photos d’Assen Vélikov nous présentent la Bulgarie vue sous l’angle de la magie du folklore, des traditions et des coutumes du pays, de la féerie des couleurs, du charme de l’amour partagé et de la bonne humeur ensoleillée. Pour nous ces photos sont une invitation à redécouvrir les trésors de notre pays, pour les étrangers elles les incitent à explorer nos contrées. Au début de cette saison estivale, les expositions photographiques d’Assen Vélikov ont provoqué un énorme intérêt, surtout celles consacrées à la beauté de la femme bulgare et des costumes traditionnels. Elles ont été arrangées aux aéroports de Varna et de Burgas dans le cadre du projet La différente Bulgarie réalisé avec le concours de la maison d’édition „City info guide”. Сar ses photos peuvent très bien servir de modèles pour des cartes postales qui reflètent le meilleur de la Bulgarie. Nous voyons suffisamment de choses désagréables et tristes à la télé, je veux que ce que je montre soit joli, explique la magie de son art Assen Vélikov.

En fait il n’est pas un professionnel de la photographie. De lundi à vendredi il « survit » grâce à son job professionnel, en fin de semaine il se défoule en se consacrant aux voyages dans des régions et lieux peu connus et peu fréquentés en photographiant tout ce qui le mérite. Etudiant, il est déjà un fan de la photographie de paysages mais il y a deux-trois ans il se tourne vers les sujets folkloriques au moment où il:

„Je suis tombé par hasard sur une fête traditionnelle folklorique au village de Bistritsa. J’ai beaucoup aimé l’ambiance et l’humeur des gens. Ensuite je suis allé à un festival plus grand où les gens se rendent libérés, souriants, heureux, loin du bruit urbain, des situations énervantes et des malheurs”, - évoque Assen. Cet esprit de la liberté, de l’ouverture de l’homme au monde qui l’entoure et de la joie de vivre la vie telle qu’elle est – c’est tout cela que ses photos essaient de transmettre en étant provocantes et en laissant de durables souvenirs.

Le patriotisme n’est pas uniquement un retour dans le passé, vers les racines, mais également quelque chose de constructif. De quoi avons-nous besoin pour aller de l’avant ?

„Nous n’avons certainement pas besoin de révolution, mais il nous faut quelqu’un qui nous mène, un leader. Pour être franc on doit avouer que le réveil n’est pas facile. Malheureusement notre génération a été une fois déjà manipulée et trompée avec les changements du 10 novembre 1989. Mais ceux qui ont été découragés par cela ils ont quitté le pays. On voit maintenant de nouveaux espoirs de renouveau. Nous, qui sommes restés nous faisons tout pour améliorer les choses. Je mentionnerai à ce titre mon attachement à une maison de la culture ambulante – Le foyer paternel. C’est un car qui va de ville en ville et de village en village et il est très bien accueilli par les gens. L’objectif de cette initiative c’est de réveiller le patriotisme endormi en nous. Mais elle n’est pas la seule. Les gens dédiés au folklore s’efforcent à l’aide de spectacles et d’autres manifestations de rallumer cette étincelle et je crois qu’ils y arrivent. En effet, il y a de plus en plus de gens aux festivals folkloriques. Je dirais même que ces deux dernières années leur nombre a doublé“, - a confié dans une interview pour Radio Bulgarie Internationale le photographe Assen Vélikov.

Version française: Vladimir Sabev