Jeudi dernier, le gangster « patriote » Dinko, qui est devenu connu de part ses campagnes de chasse aux migrants a été refoulé à l’entrée du territoire macédonien. Son intention était d’installer une nouvelle plaque commémorative à la mémoire des soldats bulgares morts pendant la Première guerre mondiale, à la place de celle que le journaliste macédonien à scandales Milenko, avait détruit très médiatiquement le 22 septembre, jour de l’Indépendance nationale bulgare.
Rappelons qu’en 1916, dans la montagne de Kaymakthalan passe la ligne de front entre les forces des Puissances centrales dont la Bulgarie et l’Armée d’Orient des Alliés, essentiellement soldats serbes et français. Deux mille soldats bulgares tombent au nom de la « réunification des territoires bulgares » que l’Allemagne avait promise au Royaume de Bulgarie.
L’acte de vandalisme de Milenko est interprété différemment en Bulgarie et en Macédoine. Pour Sofia, il s’agit d’une profanation de la mémoire des morts pour la Bulgarie et le Premier ministre Boyko Borissov a menacé Skopje de retirer son soutien à la Macédoine pour entrer dans l’UE. Or, pour Skopje cette plaque commémorative est illégale, car elle a été posée par des militaires bulgares qui n’ont pas demandé l’avis du gouvernement macédonien. L’opinion publique s’est inquiétée du fait que « tout le monde peut entrer sur le territoire macédonien et dresser des monuments sans qu’on le sache ».
Depuis, les sentiments revanchards des deux cotés ne font qu’escalader. L’historien bulgare Bojidar Dimitrov, directeur du Musée national d’histoire a pris l’initiative de collecter des fonds pour reconstruire un monument dans la zone frontalière à Kaymaktchalan, qui est considérée comme territoire neutre.
Au même endroit, tous les ans il y a des rituels commémoratifs d’officiels serbes et grecs dont les pays ont combattu du côté des Alliés, ils ont aussi leurs monuments à la mémoire de leurs soldats. Les Macédoniens et les Bulgares ne semblent toujours pas capables de trouver le chemin de réconciliation dans la lutte des mémoires nationales.
Récit : Miladina Monova
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