Еn réponse à la décision de la Russie d’installer une force de 330 000 soldats à sa frontière occidentale, l’OTAN a décidé de créer 4 unités de combat qui seront positionnées dans les pays baltes. Elles compteront en tout 4000 soldats. Les États-Unis enverront un bataillon de 900 soldats en Pologne, plus un autre contingent de chars et d’artillerie en Europe de l’Est. A partir du mois de mais 2017, en Estonie sera positionné en bataillon de 800 soldats de Grande Bretagne, Danemark et France. Le Canada et l’Italie enverront des bataillions en Lituanie, l’Allemagne, la Hollande, la Norvège, la Belgique le Luxembourg et la Croatie enverront des forces militaires à Lettonie. La Grande Bretagne va positionner en Roumanie des avions de combats Typhoon pour assurer la surveillance en mer Noire. Comme l’a dit un éditorialiste de l’agence Reuters, « ce qui se met en place actuellement représente la plus grande concentration de forces militaires autour de la Russie depuis la Guerre froide ».
La Bulgarie pour le moment ne fait pas partie des pays où seront déployées des unités de combats, ce qui signifie que notre gouvernement est plus réticent. Le ministre de la Défense Nikolay Nentchev a déclaré que la Bulgarie n’enverra pas de soldats dans les forces de dissuasion des autres pays limitrophes de la Russie. La Bulgarie estime que sa participation avec 400 soldats dans la force multinationale en Roumanie est suffisante.
Le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg a annoncé que pour ce qui est de la présence de l’OTAN en mer Noire, la décision sera prise en février de l’année prochaine. Cette question est depuis longtemps à l’ordre du jour, mais elle est très délicate du fait de la situation en Ukraine. Certains pays-membres de l’OTAN s’inquiètent de la présence militaire russe en mer Noire et demandent une réponse de la part de l’Alliance. Nikolay Nentchev souhaite consulter la Turquie et la Roumanie avant d'annoncer une position commune avec la Roumanie.
Jusqu’où ira cette militarisation de l’Europe nous ne le savons pas et il nous reste à voir comment la Bulgarie va se positionner dans les rapport entre l’Europe, l’OTAN et la Russie
Version française : Miladina Monova
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