Les Journées du fantastique sont le dernier-né de la scène culturelle à Sofia. Elles réunissent les amoureux de la science-fiction, du cinéma fantastique, des films d’animation japonais, des jeux vidéos et en général du monde du virtuel. Les Bulgares ont toujours été fans de l’univers du fantastique. Les premier clubs de lecteurs de science-fiction ont été fondés au début des années 50. Depuis, l’intérêt n’a jamais baissé. Il y a même des concours d’auteurs de nouvelles, le plus ancien étant du nom de l’écrivain bulgare Agop Melkonian. Un club à Stara Zagora est à l’initiative de son propre concours qui adresse des auteurs de science fiction s’inspirant des éléments des mythes et légendes bulgares.
Dilian Blagoev est président du club « Ivan Efremov » de Sofia, qui ne désemplit pas depuis 40 ans. Même au contraire, le nombre d’auteurs qui écrivent de la Science-fiction augmente tous les ans.
« La communauté d’amateurs de science-fiction a toujours existé, mais aujourd’hui nous avons besoin de nous retrouver et redéfinir nos centres d’intérêt communs. C’est pourquoi nous avons entrepris l’initiative de créer ce festival pour pouvoir réunir tous les clubs dispersés en Bulgarie et renforcer notre communauté d’auteurs. Aujourd’hui l’univers du fantastique va dans tous les sens et recouvre presque toutes les sphères de la vie, de l’art et du cinéma. Or, il y a beaucoup plus de choses que nous pouvons faire ensemble si nous unissons tous les genres. Je pense que la Science-fiction bulgare est très riche de styles, de sujets et d’images, mais elle reste inconnue par le grand public et les fans bulgares du genre. Les grandes maisons d’édition ne publient pas d’auteurs bulgares, la littérature étrangère inonde le marché et celui-ci ne laisse pas de place aux écrivains bulgares. »
L’organisation du festival a pris deux mois, l’initiative est partie des rédacteurs des magazines en ligne Assemblée des troubadours et Shadow danse. Lors des préparatifs de plus en plus de créateurs demandaient de participer aux Journées du fantastique. Le plus difficile pour Guéorgui Penchev, coordinateur du festival, a été de sélectionner les participants.
« Notre ambition est d’aider les jeunes auteurs débutants. A cette fin, nous avons créé un site internet qui s’appelle Hypertexte. En deux semaines nous avons reçu plus de 30 œuvres d’auteurs. Nous voulons trouver notre public et aider les jeunes de découvrir les secrets du métier d’écrivain et créateur de science-fiction. C’est pourquoi nous offrons de rémunérer les auteurs, de faire les pages de couvertures des livres de manière professionnelle et de proposer des éditeurs qui font un travail de rédaction de qualité ».
Les amoureux de la science-fiction peuvent rencontrer Alexandre Popov une fois par mois dans une librairie très connue à Sofia. Il est professeur à l’université et écrivain.
« Nous avons réussi à faire participer des auteurs de différents champs artistiques, de différentes professions. Moi je lis de la science-fiction depuis l’âge de 12 ans, je lisais des livres-jeux et cela a toujours fait partie de ma vie. En ce moment j’anime un club à Sofia où nous lisons et discutons en profondeur des textes de science-fiction. Le club s’agrandit et depuis peu nous nous réunissons aussi dans une salle de cinéma où nous regardons du cinéma fantastique. A notre demande, la salle projette des vieux films et des classiques qui ressuscitent des archives grâce à notre intérêt, car sinon on ne les projette pas au public ».
Version française : Miladina Monova
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