Ce matin la presse évoque largement la commémoration des 144 ans de la pendaison du héros national Vassil Levski dit encore l’Apôtre, le grand meneur du mouvement de libération nationale dans la seconde moitié du XIXe siècle. Troud titre : « Les politiques agenouillés devant l’Apôtre » et décrit la cérémonie officielle qui s’est déroulée entre l’église Sainte Sophie et le monument de Levski. Le Président Roumen Radev a déclaré que « Le sort tragique de Vassil Levski incarne celui de beaucoup de Bulgares justes. C’est une leçon pour nous, d’apprendre à les reconnaitre, entendre, protéger et suivre ». Dnevnik cite un autre accent dans discours du Président, citant lui-même le penseur-révolutionnaire : « Fraternité avec tous, quel que soit l’appartenance religieuse ou nationale, disait Levski. Mais est-ce encore ainsi aujourd’hui ? Hélas non, conclut le Président, ni en Bulgarie, ni en Europe, ni dans le monde nous nous rapprochons de cet idéal ».  

Standart met l’accent sur la cérémonie officielle à Karlovo, la ville natale de Levski où était présent le Premier ministre Ognian Guerdjikov. Ce dernier a parlé de la figure mythique de l’Apôtre de la liberté qui depuis longtemps est devenu un saint pour les Bulgares. 24 heures de son côté titre « Nous devons être capables de reconnaitre les justes de leur vivant ».