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La danse contemporaine bulgare à la recherche de nouvelles expressions

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La danse contemporaine bulgare ne se contente plus de représenter des motifs du folklore où traditionnellement le bien confronte le mal sur le terrain d’un passé légendaire. Cette lutte se déroule aussi dans le présent. Désormais, c’est au public de choisir son côté. C’est l’idée du jeune chorégraphe Jivko Jéliazkov dans son spectacle « Pêcheur ». Sa création a déjà reçu le prix Ikar 2017 en récompense de son écriture provocante et originale. Le spectacle est sur la scène du Derrida danse center. L’auteur attire notre attention sur la vanité humaine qui parfois est sans limites. Cette vanité peut conduire à des crimes contre l’humanité et à beaucoup de cruauté. Le chorégraphe explique son concept au micro de RBI. 

Снимка« Le thème qui j’ai choisi c’est une pratique archaïque qui consiste à exploiter les ressources de la nature sans nous rendre compte des incidences sur la vie d’autres espèces. Notre moteur, c’est notre vanité et besoin de l’assouvir. Le fil conducteur de l’histoire c’est notre rapport aux animaux et à la peau animale. Dans notre environnement, grâce aux avancées technologiques nous pouvons satisfaire non besoins avec d’autres matériaux mais nous ne pouvons pas nous contrôler. Nous sommes avides d’avoir des chaussures et vêtements en cuir naturel ce qui semble nous donner plus de valeur aux yeux des autres. Le spectacle est une interrogation et non pas une accusation contre les gens, nous voulons susciter la réflexion, car notre rapport aux animaux dit aussi beaucoup sur notre estime de nous-mêmes ». 

Jivko Jéliazkov évoque ainsi le problème de la société de consommation, et le manque de tolérance. C’est aussi la mission du Derrida danse center qui stimule les créations originales dans le domaine de la danse moderne. Ce n’est pas un hasard si l’équipe de Jivko Jéliazkov a été distinguée par la CE comme modèle d’entreprenariat culturel.

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« Notre école de danse travaille beaucoup sur les problématiques sociales, nous invitons aussi des chorégraphes qui font de la recherche dans la création et innovent. Le Derrida danse center est un programme international qui réunit 20 chirographes ayant la possibilité de travailler sur notre scène.  Les danseurs bulgares ont la possibilité d’échanger avec des collègues de l’étranger. Nous invitons annuellement des chorégraphes du monde entier - des Etats-Unis jusqu’au Taiwan et l’Afrique et chacun apporte sa touche particulière ». 

Version française : Miladina Monova 

Photos: archives personnelles


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