En général on parle des enfants nés après 2000 comme de la génération numérique, parce que pour eux le monde est inconcevable sans ordinateur smartphone, tablette et autres écrans tactiles. Ils sont littéralement inondés par l’information qui arrive jusqu’à eux par vagues successives dans lesquelles ils plongent avec délice.
Les experts sont heureux de mettre en avant les qualités de ces enfants qui ont poussé trop vite. Ils louent lieu leur esprit d’entreprise - en effet 72% des lycéens se disent prêts à démarrer leur propre business et près de 40% sont persuadés qu’ils seront à l’origine d’innovations qui, ni plus ni moins, changeront la face du monde. La génération montante vibre au rythme du monde globalisé mais elle n’est pas moins influencée par la famille lorsqu’il s’agit de faire des choix personnels.
“Selon les sondages ces dernières années, les parents deviendraient de plus en plus laxistes à l’égard de leurs petits chéris accros à internet, ce qui crée un risque considérable pour ces derniers“,tire la sonnette d’alarme Evélina Laftchyiska, psychologue de l’Association Parents.
Le fait de se lancer sur la toile depuis leur rendre enfance et d’y évoluer comme des poissons dans l’eau est préoccupant. A cette indépendance s’ajoute un autre défi, ils ne savent pas à qui s’adresser quand ils se heurtent à des doutes et à des comportements qui les tracassent. Dans ce sa la responsabilité incombe aux parents numériques. Et Evélina Laftchyiska explique ce que ce terme veut dire:
„ Ce sont tout simplement tous les parents du 21e siècle. Ils n’ont malheureusement pas toujours l’opportunité de puiser à l’expérience de leurs propres parents, pour lesquels l’ordinateur et la toile sont des choses qui touchent à la science fiction. Internet depuis un bon moment n’est plus seulement la plateforme technologique, il est une plateforme sociale interactive d’un dynamisme extraordinaire. Les enfants, de leur côté, entrent en contact avec un nombre toujours plus grand d’interlocuteurs et ceci depuis leurs premiers pas – ils sont présents sur Facebook, Viber, Skipe et tous les réseaux sociaux.“
Toujours aux dires d’Evélina Laftchyiska, les parents numériques, au plan mondial, sont confrontés à un impératif –accompagner leurs enfants à développer très tôt des aptitudes de communique en ligne, de se repérer dans l’océan d’informations qui les cerne de toute part.
„ De plus en plus souvent les enfants tombent sur de fausses informations ou sur des informations stressantes, photos ou posts du genre “si tu ne le partage pas, ta maman va mourir!“. Les usagers de moins de 10 ans sont particulièrement exposés à ce type de messages parce qu’ils ne peuvent pas encore démêler le vrai du faux, ils ne savent pas qui leur a envoyé le post. Dans ce cas il est absolument impératif de filtrer les messages et d’avoir des programmes de contrôle parental, vu qu’ils permettent aux parents de réduire le temps passé à surfer sur internet, ainsi que le contenus des sites visités. De plus en plus souvent les parents ont recours à ces programmes, mais il reste encore beaucoup à faire dans ce sens“, estime la psychologue.
Quant à leurs aînés, – les parents doivent faire tout leur possible pour gagner leur confiance, pour que les ados échangent avec eux sur les rencontres, les contacts en ligne, c’est absolument vital.
Une étude menée fin 2016 a montré que la moitié des enfants bulgares ne se sont jamais ouverts à leurs parents au sujet d’un contact ou d’une situation sur la Toile qui les a mis mal à l’aise ou les a préoccupés.
„Les enfants déclarent qu’ils en parlent tout d’abord avec leur maman. Ensuite viennent les amis et enfin les papas, bons derniers. Notons que ce sont les amis qui sont les interlocuteurs privilégiés, ils représentent une source d’information digne de foi. Ce qui est bien, mais pas tellement puisque les enfants n’ont pas suffisamment d’expérience et d’aptitudes sociales ce qui peut les entraîner dans une nouvelle situation à risque. Ils ne savent pas comment réagir aux harcèlements en ligne", dit encore la psychologue Evélina Laftchyiska qui les conseille : „il faut ignorer l’info, sauvegarder le message, bloquer l’agresseur et ne pas répondre aux insultes. Et en deuxième lieu – immédiatement faire appel à savenet.bg ou aux cyberscouts.“
Le Centre pour un Meilleur Internet en partenariat avec l’Association Parents ont déjà formé en Bulgarie plus de 200 cyberscouts de tout le pays pour apporter leur concours et accompagner leurs camarades dans ce genre de situation. Très souvent les cyberscouts diffusent des informations sur les risques en ligne et conseillent aux enfants comment les gérer. Chaque année, les meilleurs cyberscouts sont récompensés à l’occasion du Safer Internet Day, le deuxième mardi de février.
Photos:L’Association Parents
Version française Roumiana Markova
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